Dans la famille Justice, je demande François Molins, Daniel Zaguri, et la juge Anne Iuhelou !
Le 22 aout est arrivé. Nous avons tous été raisonnables. Trompant notre impatience chacun à sa manière et nous appliquant à faire confiance à la Justice. Et puis nos interrogations : quoi ? Daniel Zaguri allait vraiment utiliser ses 3 mois pour nous dire si l’abject Traoré, l’ignoble assassin qui a tué Sarah Halimi parce qu’elle était Juive, était, ou pas, dément au moment des faits ?
Parce que tous les gens du métier disent que ça ne se voit qu’exceptionnellement, qu’un expert l’utilise, ce délai de 3 mois, pour le rendre, son rapport.
Alors un expert de la renommée de Zaguri !
Et pourtant. Ne voilà-t-il pas que la Juge Anne Iuhelou, vous savez, celle qu’insupportent nos papiers dans la presse, celle qui, au dire de tous les avocats de l’affaire, traînait des pieds, eh bien la Juge elle leur annonce , l’air ennuyé, pas arrogante pour un sou cette fois, le visage presque aimable, que son collègue Zaguri demande une prorogation du délai imparti.
Ben ouais. Et vous savez pourquoi ? Eh bien Zaguri, il dit à présent que pour remplir sa mission, il y a nécessité de la désignation d’un membre du Conseil de l’Ordre.
Ça ne s’est jamais vu ! C’est insensé ! répondent les avocats. L’un d’eux, il est tellement abasourdi qu’il va, de ce pas, interroger Serge Bornstein, expert auprès de la Cour de cassation, Serge Bornstein qui fut, tenez-vous bien, le professeur de Daniel Zaguri.
François Molins, répondez-nous : quand ce meurtre sera-t-il renvoyé devant une Cour d’assise ? Pourquoi la circonstance aggravante n’a-t-elle pas été d’emblée retenue dans l’assassinat de Sarah Halimi, jetée par la fenêtre parce qu’elle était juive, lynchée au rythme de sourates du Coran. Pourquoi est-il si long de déduire que, même si Traoré n’avait pas eu l’intention de la tuer, ( Lecteur, tu ne ris pas ), il n’a en en tout cas pas cherché à la sauver, vous savez, lorsque Sarah voulut se suicider…
Anne Iuhelou, comment avez-vous pu auditionner l’assassin, le rapport d’expertise n’ayant pas été rendu ? Quelle imprudence ? Non, ça ne vous ressemble pas. Me permettrez-vous, Madame la Juge, de déduire que si vous avez décidé, après l’avoir interrogé, de sortir Traoré de l’Unité psychiatrique et de le placer en cellule, c’est que votre collègue Zaguri vous avait déjà donné une première réponse, avant même de rendre son rapport.
C’est bidon tout ça, nous répète-t-on de source sûre. Sammy Gohzlan, du BNVCA, lui aussi il exige ce matin des explications. Nous, on aimerait comprendre où est la complexité du dossier, tant nous sommes sûrs qu’il n’y a pas complexité de ce qui s’appellera à jamais l’affaire Sarah Halimi .
Post scriptum : sagement, mais de plus en plus impatiemment, nous exigeons qu’on nous explique pourquoi et comment Sarah est morte en présence de nos forces de police.
Sarah Cattan
Le temps d’exiger sagement des explications sur l’inaction inexcusable des policiers armés est bel et bien révolu.
Il faut organiser des protestations de masse fréquentes en Israel et ailleurs.
Il faut défenestrer une juge en criant « Montjoie – Saint-Denis »…
Là , les journaleux trouveront des relents de racisme.
« allah ou le bar » c’est devenu trop commun pour la police, les médias, la justice.
« Sale Juive » du racisme ? mais non, mais pas du tout !
Rappelez-vous l’explication donnée à ce terme lors du jugement de
Mr Georges Bensoussan.
C’est un mot d’amour dans la bouche d’un musulman lorsqu’il rencontre ou assassine sa victime Juive.
Quel jour le je m’enfoutisme des policiers va t-il être montré du doigt et sanctionné ?
Les médias ont hurlé à la mort pour le cul effleuré par une matraque de Théo, mais pour le corps brisé de Sarah Halimi,silence radio.
C’est aux « Juifs de Cour » à relancer sans relâche le Président de la République, les magistrats en charge de l’affaire, les députés, les sénateurs, pour que la JUSTICE s’accomplisse rapidement.