Enfin une manifestation palestinienne qui n’est pas dirigée contre Israel mais contre la répression du régime de l’Autorité Palestinienne.
Les forces de sécurité de l’AP ont arrêté cinq journalistes après l’adoption, il y a un mois, d’une nouvelle loi sur les « crimes électroniques » votée par l’Autorité palestinienne. Mahmoud Abbas limite ainsi la liberté d’expression pour ceux qui oseraient critiquer sa politique. Pour les palestiniens de Judée Samarie cette loi n’a pour objectif que de faire taire les opposants de Mahmoud Abbas….
Le Centre palestinien pour le développement et la liberté des médias (MADA) a noté que le nombre de violations commises à l’encontre des journalistes par l’AP dans les territoires et par le Hamas à Gaza était beaucoup plus élevé ces derniers mois. Les inquiétudes, concernant l’espace de plus en plus réduit dans lequel les journalistes peuvent opérer, ont augmenté en juin, lorsque l’AP a bloqué 29 sites internet affiliés aux rivaux politiques d’Abbas.
« La décision de l’AP d’interdire des sites Web et d’exercer un contrôle sur le contenu du Web est très alarmante », a déclaré M. Mansour. Parmi les sites Web bloqués se trouve le Centre d’information palestinien affilié au Hamas, et Amad, le site Web pro-Dahlan. Cinq journalistes soupçonnés d’avoir « divulgué des informations à des éléments hostiles » ont été arrêtés et de nombreux autres journalistes ont été convoqués pour interrogatoire après avoir posté des publications critiques envers Abbas sur Facebook.
L’organisation Palestinienne des droits de l’homme « Al-Hakq » a appelé le Rapporteur spécial des Nations Unies pour la protection de la liberté d’expression à réagir vivement concernant cette » ordonnance qui viole les droits fondamentaux des citoyens dans les conventions internationales que l’Autorité palestinienne a signé ».
Selon l’association, « les services de sécurité d’Abbas utilise ce décret pour arrêter et poursuivre les journalistes, les militants sociaux et les blogueurs qui osent critiquer l’Autorité Palestinienne et ses dirigeants ».
J’ai reçu dernièrement, de la part de l’association Avaaz, une information par mail selon laquelle elle se plaignait que leurs représentants aient été emprisonnés puis relâchés, en Palestine et en Égypte, entre autres.
J’ai répondu en demandant à quelle autorité ils faisaient allusion par « Palestine ». Celle du Hamas, celle du Fatah ou bien peut-être d’Israël?
J’attends leur réponse qui est promise pour bientôt. Votre article serait-elle la réponse que j’attend?