Fondée en 1969, l’Université Ben Gourion du Néguev a grandement contribué à concrétiser le rêve ambitieux caressé par celui dont cette institution d’éducation et de recherche réputée porte le patronyme, David Ben Gourion, père fondateur de l’État d’Israël.
L’aspiration de David Ben Gourion était de transformer le Néguev, et sa région, en un havre de prospérité socioéconomique et de paix.
Aujourd’hui, avec ses quelque 20 000 étudiants, ses 4 000 professeurs à temps plein, ses cinq facultés —génie, sciences de la santé, sciences naturelles, lettres et sciences humaines, commerce et management—, abritant une cinquantaine de départements, et son école de médecine de renommée mondiale, l’Université Ben Gourion du Néguev est l’une des institutions d’études supérieures phares d’Israël, celle ayant le plus haut taux de croissance annuel au chapitre des inscriptions de nouveaux étudiants.
Elle excelle dans divers domaines de la recherche scientifique: médecine, sciences appliquées, génie, agriculture de pointe, nanotechnologies, biotechnologies, haute technologie, informatique, cybersécurité, robotique, science environnementale, management…
“L’Université Ben Gourion a joué un rôle central, et des plus déterminants, dans le développement du Néguev. Cette région du sud d’Israël a connu un essor impressionnant au cours des deux dernières décennies. Aujourd’hui, plus de 100 000 diplômés de cette université, qui jouit d’une excellente réputation à l’échelle internationale, jouent un rôle de premier plan dans tous les créneaux de la recherche et développement, de l’économie, de l’industrie, du high-tech, de la santé, de l’éducation, de la culture… d’Israël”, explique en entrevue Simon Bensimon, le nouveau directeur général des Associés canadiens de l’Université Ben Gourion du Néguev —sections de Montréal et Ottawa.
Fruit d’un étroit partenariat entre l’Université Ben Gourion du Néguev et la ville de Beer Sheva, le nouveau Technoparc, localisé à proximité de la gare ferroviaire de la capitale du Néguev —il y a aujourd’hui une liaison express Beer Sheva-Tel-Aviv— et du campus principal de l’Université Ben Gourion, incarne la quintessence du modèle high-tech bâti par Israël depuis la fin des années 90.
Fondé sur un réseau organisationnel fort efficace, ce modèle facilite une collaboration étroite entre les universités, les instituts de recherche et les compagnies privées œuvrant dans le domaine de la haute technologie.
Plusieurs géants mondiaux du high-tech —Google, Hewlett-Packard…— ont implanté des laboratoires de recherche et développement dans le Technoparc de Beer Sheva.
Par ailleurs, les Forces armées d’Israël sont en train de construire, à quelques encablures de ce complexe dernier cri, un méga édifice, d’une superficie de deux millions de pieds carrés, qui abritera les départements de high-tech, de communication et de cybersécurité de Tsahal.
“Le Technoparc de Beer Sheva, dont l’Université Ben Gourion est l’un des principaux catalyseurs, et le nouveau quartier général de Tsahal vont créer une synergie extraordinaire dans le Néguev qui favorisera la recherche de pointe dans une pléthore de domaines connexes au high-tech”, explique Simon Bensimon.
Le Technoparc de Beer Sheva est un modèle de développement avant-gardiste, entièrement axé sur la haute technologie, qui suscite un grand intérêt dans de nombreux pays, ajoute Simon Bensimon.
Lors de leur récente visite en Israël, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et les dirigeants d’une centaine d’entreprises québécoises ont eu l’opportunité de visiter l’Université Ben Gourion du Néguev et des entreprises high-tech établies dans le Technoparc de Beer Sheva.
Des ententes de coopération et d’échanges en matière de recherche scientifique ont été signées entre des universités québécoises et l’Université Ben Gourion du Néguev.
“Des universités québécoises sont très intéressées par le centre de transfert technologique de l’Université Ben Gourion du Néguev”, précise Simon Bensimon.
Le principal objectif de ce centre est d’assurer aux inventeurs d’un procédé ou d’un appareil technologique potentiellement commercialisable une juste part des retombées économiques qui seront engendrées par leur découverte.
Pour souligner son cinquantième anniversaire, l’Université Ben Gourion du Néguev vient de lancer un projet d’envergure: Vision 2020.
Objectif: amasser 500 millions de dollars américains, qui serviront à doubler la superficie de cette institution universitaire afin de pouvoir accueillir dans les prochaines années quelque 4 000 nouveaux étudiants. 186 millions de dollars ont déjà été recueillis.
Soyons optimiste ! L argent sera collecte pour le succes de cette universite .
Esperons qu une partie de ses professeurs ne changeront pas de cap pour viter a l extreme « goche » comme c est souvent le cas , il est bon de construire notre avenir , mais certain venant de ce milieu , detruisent ce qui a ete durement construit !