Le Premier ministre israélien a reçu mercredi le président du Cap Vert, Jorge Carlos Fonseca. A l’issue de leur entretien, ce dernier a annoncé que son pays ne voterait plus en faveur des résolutions anti-israéliennes à l’ONU. Il a donné instruction en ce sens à l’ambassadeur du Cap Vert à l’ONU.
Ce changement d’attitude de cet Etat insulaire d’Afrique occidentale est dû à deux causes principales. La première a été la première rencontre entre les deux dirigeants il y a deux mois à Monrovia, capitale du Liberia. Binyamin Netanyahou était alors l’invité du sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest. Le Premier ministre israélien y avait effectué une belle percée diplomatique.
La deuxième cause tient à la situation politique interne du Cap Vert. Jusqu’en 2016, le gouvernement capverdien était orienté à gauche avec le Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert, très idéologique et donc peu disposé à l’égard d’Israël. La victoire du parti d’opposition Mouvement pour la Démocratie, de tendance libérale et pragmatique a changé la donne dès 2016 et permis un rapprochement, notamment au vu de tout ce qu’Israël peut apporter à ce pays.
Ancienne colonie portugaise, le Cap Vert est un tout petit pays d’à-peine 4.000 km2 avec une population de 540.000 habitants.
Source : lphinfo.com
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