Farid El-Beji, qui a rejoint, récemment, Nidaa Tounes, estime que les Tunisiens non- musulmans sont tous mécréants.
Dans une interview au journal « Watan« , le théologien a indiqué que les Tunisiens de confession juive, habitant à Djerba, sont considérés par l’islam comme mécréants et c’est ainsi qu’eux mêmes considèrent les musulmans. «En tant que musulmans, cela m’honore», a-t-il lancé, avec une ironie pour le moins déplacée.
Farid El Beji a également indiqué que selon le Coran, tous ceux qui ne sont pas musulmans iront en enfer, mais il s’est empressé d’ajouter que cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut les chasser ou s’en prendre à eux.
En bon théologien, qui ne peut contredire le texte de la religion, Farid El-Beji émet donc un avis religieux, mais, conscient de ses conséquences sur le plan social et du droit, il appelle à ne pas l’appliquer à la lettre.
Dans un communiqué publié ce lundi 24 juillet 2017, l’Association tunisienne de soutien des minorités (ATSM) a fermement dénoncé ces déclarations, estimant que de tels propos mettent en danger la vie des citoyens qui ne sont pas musulmans, et notamment les juifs de Djerba.
L’ATSM appelle, par ailleurs, les autorités à prendre les mesures nécessaires envers Farid El-Beji d’autant que l’article 6 de la constitution criminalise le «takfir» (accusation de mécréance).
«Ces propos sont d’autant plus graves que ce cheikh est membre de Nidaa, parti au pouvoir, et que ses déclarations engagent des responsabilités politiques. Nul n’est au dessus la loi».
Rappelons que Farid El-Beji, prédicateur controversé, n’a pas toujours été fidèle à l’image du cheikh modéré qu’il aime donner de lui-même.
En juin 2011, il s’était attaqué à l’universitaire et islamologue Mohamed Talbi, qu’il a qualifié de «fou à interner au plus vite». Son crime: il déclaré qu’il donne foi au texte du Coran, mais pas aux exégèses des savants musulmans, qu’il ne voit pas la différence entre sunnites et chiites et que la consommation du vin n’est pas expressément proscrite par l’islam…
En janvier 2012, il s’était aussi attaqué au journaliste Haythem El Mekki et s’est associé aux extrémistes religieux pour qualifier ce dernier de «mécréant».
En 2014, Farid El-Beji, qui a de la suite dans les idées, avait appelé à ne pas voter aux législatives et présidentielles estimant que le vote est «haram» (interdit par la religion).
Tôt ou tard, les juifs de Djerba malgré le pèlerinage et le substrat berbère devront partir, tout était écrit, c’est un exode de plus qui s’annonce et ne changera pas la cécité de l’Europe chrétienne qui se prétend judéo-chrétienne…les lamentations de la déportation à Babylone sont dans ce qui est le futur proche.
Bon,on ira en enfer! Quoi d’autre d’intéressant ? De toute manière avec tous les muzz c’est déja l’enfer sur terre.
… et puis si j’ai envie d’aller en enfer, ça me regarde, non ? Qu’il fiche la paix aux gens quoi! Encore un de ces zozos qui croit que la terre est plate.