Jean-Marie Le Pen devra répondre de ses attaques antisémites à l’encontre de Patrick Bruel

En 2014, Jean-Marie Le Pen dérapait en tenant des propos antisémites à l’encontre de Patrick Bruel. La justice s’est enfin saisie du dossier.

« On en fera une four­née la prochaine fois« . Tels sont les mots qui valent aujourd’hui à Jean-Marie Le Pen de se retrouver devant la justice. Avec cette phrase prononcée en 2014, le président d’honneur du Front national visait les artistes qui critiquaient son parti et plus particulièrement Patrick Bruel, de confession juive.

« Je me réjouis de ce renvoi (face à la justice) puisqu’en raison de l’immu­nité parle­men­taire de M. Le Pen l’affaire avait un peu traîné » a ainsi expliqué Gilles-William Gold­na­del, l’avocat qui représente le Congrès juif euro­péen, organisme à l’origine de la plainte. Le Bureau natio­nal de vigi­lance contre l’anti­sé­mi­tisme (BNVCA) s’est aussi porté partie civile dans cette affaire.

Mais Jean-Marie Le Pen ne sera pas le seul à comparaitre puisque Jean-François Jalkh, vice-président du Front national au moment où ses propos ont été prononcés, est également concerné par la plainte pour avoir diffusé ces propos sur le site officiel du parti d’extrême droite.

A l’époque, Marine Le Pen, présidente du parti, avait estimé que la sortie polémique de son père était « une faute politique« .

Source public

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