Le Premier ministre israélien a conclu une visite de trois jours à Budapest par une rencontre avec la communauté juive de Hongrie. C’était la première visite d’un dirigeant israélien dans ce pays depuis la chute du communisme en 1989.
A Budapest, Benyamin Netanyahu a aussi rencontré les dirigeants du groupe de Visegrad (République tchèque, Pologne, Hongrie, Slovaquie. En quête d’alliés sur la scène internationale, Netanyahu a affiché son entente et signé des accords avec ces dirigeants d’Europe centrale. Il les a remerciés d’avoir régulièrement soutenu Israël au sein de l’Union européenne.
Dans la salle de conférence, des drapeaux aux couleurs d’Israël et des quatre pays d’Europe centrale, mais pas un seul drapeau européen. Le message est clair. C’est bien un front anti-européen que l’on a vu émerger pendant la visite à Budapest de Benyamin Netanyahu.
Le Premier ministre israélien est souvent critiqué par les institutions européennes pour sa politique envers les Palestiniens. Des critiques « anormales » selon lui. Benyamin Netanyahu a donc besoin d’alliés. Et il semble avoir trouvé un appui auprès de ses homologues hongrois, polonais, tchèque et slovaque qui ont eux-mêmes des relations tendues avec Bruxelles.
A Budapest, ces quatre pays ont signé des accords pour renforcer leur coopération avec Israël, dans les domaines de la technologie et de la lutte contre le terrorisme. En retour, les dirigeants de l’Est s’engagent à renforcer les liens entre l’Union européenne et Israël.
Ces pays d’Europe centrale pourraient à l’avenir bloquer le vote de résolutions critiques envers Israël. C’est en tout cas ce qu’espère Benyamin Netanyahu.
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