La ministre de la Culture israélienne a demandé à son homologue française d’interdire la pièce de théâtre retraçant les dernières heures du terroriste toulousain qui avait tué sept personnes en mars 2012, dont quatre personnes au lycée juif Ohr Torah.
La semaine dernière ce sont des familles de victimes qui montaient au créneau pour demander son retrait de la programmation du festival off d’Avignon.
Mardi, la ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, a demandé l’interdiction de jouer la pièce de théâtre Moi, la mort je l’aime comme vous aimez la vie, mettant en scène les dernières heures du terroriste Mohamed Merah, qui en mars 2012 a assassiné sept personnes à Toulouse, dont trois enfants et un rabbin au lycée juif Ohr Torah.
Une demande que cette membre du Likoud a faite auprès de son homologue française, Françoise Nyssen, dans un courrier officiel.
Propagande ou liberté d’expression ?
Miri Regev indique qu’il est « grand temps que nous, les ministres d’Etat démocratiques, joignions nos forces afin d’arrêter cela, plutôt que de soutenir le terrorisme et des formes terroristes de propagande, déguisés en exercices de liberté d’expression ».
« La France a été l’objet, comme de nombreux autres pays, malheureusement, d’attaques terroristes terribles et brutales. Vous devriez donc faire de votre mieux pour arrêter les spectacles et pièces de théâtre susceptibles d’encourager les sentiments de pardon et de sympathie envers les terroristes », indique cette femme politique de droite qui ne fait pas l’unanimité au sein du monde artistique israélien.
La pièce écrite par l’auteur algérien Mohamed Kacimi a fait l’objet d’une plainte pour apologie du terrorisme et antisémitisme contre son auteur et son metteur en scène, Yohan Manca, qui l’a interprétée durant plusieurs jours sur la scène off du festival de la cité des Papes.
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