Malgré une très courte carrière politique, Avi Gabbay a été choisi pour prendre la tête de l’opposition à Benjamin Netanyahu.
Le parti travailliste, principal parti d’opposition en Israël, a élu lundi Avi Gabbay comme son nouveau chef, a annoncé la formation dans un communiqué. Avi Gabbay a obtenu 52% des voix face à Amir Peretz (47%), un ancien chef du parti, selon le texte.
Avi Gabbay est un nouveau venu sur la scène politique israélienne mais son profil d’hommes d’affaires a semble-t-il séduit les électeurs pour un renouveau de cette formation sur le déclin. Ce cinquantenaire au phrasé discret n’a en effet rejoint le parti travailliste qu’en décembre dernier, peu après sa démission du gouvernement de Benjamin Netanyahu où il était ministre au nom du parti centriste Koulanou. Pour ses partisans, le profil d’hommes d’affaires et de centriste modéré d’origine séfarade (juifs orientaux) a séduit des électeurs avides d’une “renaissance” du parti en perte de vitesse.
Courte carrière politique.
Sa carrière professionnelle a débuté au sein du prestigieux département du budget du ministère des Finances. Il est ensuite passé à Bezek, un important opérateur de télécommunications où il est devenu directeur général. En 2014, il fait son entrée en politique en se ralliant à Moshé Kahlon, un ministre qui avait quitté le Likoud de Netanyahu pour former un parti de centre-droit Koulanou. Cette nouvelle formation a remporté 10 sièges sur 120 aux élections de 2015 et est entrée dans la coalition dirigée par Benjamin Netanyahu. Avi Gabbay prend du galon et devient alors ministre de l’Environnement.
Démission en décembre.
Mais à ce poste il se retrouve isolé en s’opposant à un très important accord d’exploitation de gaz naturel en Méditerranée conclu entre Israël et un consortium dirigé par un groupe américain. Selon lui, cet accord ferait la part trop belle au consortium et ne prendrait pas “en compte les intérêts” d’Israël. Il claque la porte du gouvernement en décembre 2016 pour protester cette fois contre la nomination de l’ultra-nationaliste Avigdor Lieberman au poste clé de la Défense en arguant qu’une telle décision mettait en danger la sécurité du pays.
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