Une fois encore, les Palestiniens trichent et falsifient l’Histoire, et une fois encore l’UNESCO tombe et retombe dans le piège de leur supercherie en démontrant son ignorance flagrante, sa mauvaise foi politique, et ses abus successifs qui vont à l’encontre de sa propre vocation, dont le but est de promouvoir l’Éducation, la Science, et la Culture universelle.
Pour justifier le vote du 6 juillet 2017 concernant la ville d’Hébron l’UNESCO publie ainsi textuellement ses arguments sur son site officiel :
« L’utilisation d’une pierre calcaire locale a marqué la construction de la vieille ville d’Hébron/Al-Khalil au cours de la période mamelouke entre 1250 et 1517. Le centre d’intérêt de la ville était le site de la mosquée Al-Ibrahim/le tombeau des Patriarches dont les édifices se trouvent dans l’enceinte construite au Ier siècle de notre ère pour protéger les tombes du patriarche Abraham/Ibrahim et de sa famille. Ce lieu devint un site de pèlerinage pour les trois religions monothéistes : judaïsme, christianisme et islam. La ville était située au croisement de routes commerciales de caravanes cheminant entre le Sud de la Palestine, le Sinaï, l’Est de la Jordanie et le nord de la péninsule arabique. Bien que la période ottomane (1517-1917) présente une extension de la ville dans les zones environnantes et apport de nombreux ajouts architecturaux, en particulier la surélévation des maisons avec la construction d’étages supplémentaires, la morphologie globale de la ville mamelouke a persisté dans l’organisation hiérarchique des quartiers déterminés par des rassemblements autour de l’origine ethnique, la religion ou la profession, et des maisons dont les pièces sont organisées selon un système d’arborescence. »
Pour les « historiens » de l’UNESCO l’importance de la ville d’Hébron n’est donc que dans son caractère architectural qui a débuté à l’époque des Mamelouks (sic). Néanmoins, ils évoquent au passage son caractère religieux et sanctuaire mais d’emblée, ils précisent que le lien est réservé aux trois religions monothéistes.
Aucun rappel qu’Hébron est avant tout un nom hébraïque dont la racine est Haver (ami) et que ses racines historiques sont incontestablement juives. Chaque enfant en Israël sait que dans le Livre de la Genèse Abraham avait acheté, en argent comptant, 400 Shekels la fameuse grotte des Patriarches pour pouvoir y enterrer sa femme Sarah. Qu’Hébron est devenue par la suite la Ville des Patriarches, et que le Roi David y a régné pendant plus de sept ans. Que cette ville, située dans la région de Judée, est le site de la communauté juive la plus ancienne du monde, et qu’elle est considérée comme la deuxième ville la plus sainte du judaïsme après Jérusalem.
Certes, Hébron, appelée Al-Khalil en arabe, est également vénérée par les musulmans, mais bien avant les Mameloukes, les Juifs vivaient dans cette ville depuis les temps bibliques. La présence et la résidence à Hébron de Juifs, ainsi que la propriété de leurs biens, furent enregistrées pendant les différentes périodes de l’histoire de la ville depuis l’époque des Cananéens. Tout au long de l’Histoire, les Juifs ont été expulsés de la ville sainte et leurs biens furent confisqués.
Nombreux furent aussi les massacres, comme celui de 1929 où des émeutiers arabes ont massacré 67 hommes, femmes et enfants, et ont détruit des maisons juives et des synagogues. En avril 1936, le gouvernement britannique avait déplacé la communauté juive d’Hébron par mesure de précaution afin d’assurer sa sécurité. Durant la période jordanienne, jusqu’en 1967, toute présence juive fut gommée, déracinée.
Soulignons que depuis de nombreuses générations, Hébron est un centre historique et religieux principal du judaïsme, et sa sainteté demeure inébranlable, incontestable. De fait, toutes les propriétés qui avaient été achetées par les Juifs et confisquées par les différentes autorités dirigeantes ont progressivement été restaurées à leurs descendants, y compris par l’achat de leurs occupants actuels.
À cette fin, les Juifs à travers le monde cherchent à acheter des biens dans la ville pour y rétablir son honneur et sa signification historique et spirituelle. La plupart de ces propriétés sont en fait enregistrées dans le registre foncier jordanien comme « propriété abandonnée par l’ennemi sioniste ». Ce registre est une preuve irréfutable des propriétés juives.
Enfin, rappelons qu’en 1166, Maïmonide s’était rendu à Hébron : « Et au premier jour de la semaine, le 9e jour du mois de Heshvan, je quittais Jérusalem pour Hébron pour embrasser les tombes de mes ancêtres dans la Grotte de la Makhpela. »
L’Ambassadeur Alan Baker, expert reconnu en Droit international, nous rappelle que selon la Constitution fondatrice de l’UNESCO adoptée en 1945 et modifiée au fil des ans :
« Le but de l’organisation est de contribuer à la paix et à la sécurité en favorisant la collaboration entre les nations par l’éducation, la science et la culture afin de promouvoir le respect universel de la justice, de l’état de droit et des droits de l’homme et des libertés fondamentales qui sont affirmés pour les peuples du monde, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, par la Charte des Nations Unies. »
Rappelons toujours aux « historiens » de l’UNESCO que dans ses principes constitutionnels, l’organisation considère l’ignorance, la suspicion et la méfiance comme les principales causes de préjugés, d’inégalités et de guerre.
Malheureusement, puisque les dirigeants palestiniens ont dénaturé ce qui était destiné à être une organisation professionnelle et éducative, l’UNESCO ne peut plus être considérée comme une institution spécialisée objective, universelle et professionnelle.
Cette résolution de l’UNESCO concernant Hébron, comme les précédentes sur Jérusalem, est non-contraignante et personne ne devrait la prendre au sérieux. En réalité, il s’agit d’une simple expression politique au sein d’États extrémistes et anti-israéliens.
La direction palestinienne a, une fois de plus, consacré ses efforts internationaux à profiter d’une organisation internationale afin de délégitimer Israël, plutôt que d’instaurer la confiance mutuelle et de rechercher la paix.
Les intentions partisanes et politiquement motivées des Palestiniens ont un objectif clair : celui de renforcer le caractère islamique de Jérusalem comme celui d’Hébron pour nier, voire supprimer, toute trace du judaïsme et de la chrétienté.
En tentant de réécrire l’Histoire et de falsifier la vérité, en permettant d’être manipulée et politisée, l’UNESCO a fait fi de sa propre autorité inscrite dans sa constitution. Elle a même permis d’être prise en otage par des éléments résolus à atteindre leur but politique, sapant ainsi le caractère universel de l’UNESCO en tant qu’organisation professionnelle, éducative et culturelle.
Dans ses principes constitutionnels, l’organisation considère l’ignorance, la suspicion et la méfiance comme les principales causes de préjudice, d’inégalité, et de la guerre et voilà que cette institution agit dans le sens contraire. La constitution de l’UNESCO appelle à la diffusion de la Culture, et l’Éducation de l’Humanité pour favoriser la Justice, la Liberté et la Paix comme éléments indispensables à la dignité de l’Homme, ce qui constitue un « devoir sacré que toutes les nations doivent remplir dans un esprit d’entraide et de préoccupation. » « La solidarité intellectuelle et morale de l’humanité » et « la libre poursuite de la vérité objective » sont déclarées comme des composantes de base à l’instauration de la paix.
De même, la Convention de l’UNESCO de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, souligne l’importance de la conservation, la sauvegarde et la protection du patrimoine mondial.
Pour tromper et recruter le soutien des pays européens et d’autres États, et pouvoir soi-disant présenter un texte « modéré », les Palestiniens et leurs collègues arabes ont conçu une terminologie curieuse qui équivaut à des acrobaties politiques et juridiques.
Tout en essayant de réaffirmer l’importance de la Vieille Ville de Jérusalem pour les trois religions monothéistes et sa signification religieuse pour le judaïsme, le christianisme et l’islam en mentionnant le Tombeau des Patriarches à Hébron et la Tombe de Rachel à Bethléem, ils nient et annulent toute affinité juridique, historique ou politique entre le peuple juif et l’État d’Israël avec la Ville sainte de Jérusalem et tous les sites juifs.
Cette tentative de la direction palestinienne va à l’encontre de toute réclamation de représentants palestiniens, ainsi que par des dirigeants de la communauté internationale, selon laquelle les Palestiniens viennent avec les mains propres devant la communauté internationale et cherchent véritablement une solution pacifique avec Israël. Cet exercice est totalement erroné à la lumière des considérations suivantes :
- Il nie et fausse l’histoire en essayant d’annuler toute connexion juive à Hébron et à la Tombe d’Abraham, et en déterminant faussement que ce sont des sites palestiniens.
- Il constitue un abus délibéré et cynique de la bonne foi de la communauté internationale et le caractère professionnel de l’UNESCO en tant que principale organisation éducative et culturelle.
- Il est contraire aux engagements palestiniens dans les Accords d’Oslo, et notamment ceux du Protocole d’Hébron de 1997, de respecter les dispositions convenues et notamment la prière dans le caveau des Patriarches.
Pour toutes ces raisons, on aurait pu s’attendre à ce que des États responsables se dissocient et rejettent ces résolutions et révisent leurs positions en ce qui concerne l’adhésion continue à l’UNESCO.
Soulignons, à cet égard, les déclarations courageuses et audacieuses de l’ambassadrice américaine, Nikki Haley, qui a menacé de geler la contribution importante de son pays à l’UNESCO.
L’Ambassadeur Dore Gold, ancien Directeur général du Ministère des Affaires étrangères, souligne que les efforts diplomatiques israéliens pour contrecarrer à l’avenir des résolutions aussi abjectes à l’UNESCO commencent à porter leurs fruits. Il rappelle que lors de la dernière résolution scandaleuse définissant l’activité israélienne à Jérusalem-Est comme illégale et se référant au Mont du Temple comme un « site de culte musulman », dix États ont voté pour la résolution, mais huit autres se sont abstenus et trois États s’y opposèrent. En d’autres termes, plus d’États (11) avaient refusé de soutenir l’initiative anti-israélienne que le nombre qui était prêt à apporter leur soutien au Palestiniens (10).
Parmi les abstentionnistes figuraient des pays africains comme l’Angola et la Tanzanie. Le Burkina Faso s’était aussi opposé à la résolution. Le modèle de vote de ces États démontre l’importance des efforts du Premier ministre Benjamin Nétanyahou, pour consolider nos relations en Afrique. Rappelons que la Tanzanie avait participé au sommet africain pour commémorer, en présence de Nétanyahou, le 40 e anniversaire du raid d’Entebbe. Il est à noter aussi que dans le dernier vote de l’UNESCO concernant Jérusalem, aucun État européen n’avait soutenu la résolution palestinienne.
Israël poursuit ses efforts diplomatiques pour que des États en Afrique et en Asie, tels que l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan ou le Vietnam, changent de cap et améliorent leurs relations avec Israël.
La réussite de la récente visite du Premier ministre Modi à Jérusalem, et celle qu’effectue actuellement le président rwandais, Paul Kagame, symbolisent ces changements en cours dans les relations internationales. Elles devraient aider à persuader de nouveaux États en Asie comme en Afrique de ne pas céder à la supercherie palestinienne.
Il est grand temps que la communauté internationale se réveille de sa torpeur et arrête les abus flagrants et continus des instances internationales spécialisées manipulées par les dirigeants palestiniens.
Soulignons une fois de plus qu’il n’existe aucun rapport entre les Palestiniens d’aujourd’hui et les Cananéens ou les Mamelouks. Toutes les tentatives malhonnêtes de falsifier l’Histoire, de voler et d’usurper le patrimoine juif sont odieuses et tout à fait ridicules.
Freddy Eytan
pourquoi Israël ne quitte pas définitivement l’UNESCO ?