Après l’interdiction au Liban de la diffusion le 1er juin de Wonder Woman, la déprogrammation du film d’un festival à Alger et enfin la suspension de Wonder Woman, incarnée par l’actrice israélienne Gal Gadot par la justice tunisienne on s’attendait au pire en Jordanie mais après beaucoup de tergiversations, le Royaume a décidé de ne pas empêcher la diffusion du film Wonder Woman dans les salles de cinéma du pays, rapporte le site d’information israélien Ynet.
Le comité national d’orientation du parlement jordanien qui était contre la diffusion du film en Jordanie a écrit au Premier ministre Hani Al-Mulki, pour demander l’interdiction du film dans le pays.
Ce comité rencontrait dimanche dernier le ministre des Communications et de l’Information, Mohammad al-Momani, porte-parole du gouvernement, qui de son coté, défendait la programmation du film.
Les membres du comité national d’orientation ont invoqué « un contenu incompatible avec la culture arabe et la culture jordanienne en particulier » en affirmant d’autre part que Gadot avait servi dans les FDI.
Mais Mohammad al-Momani, qui a eu gain de cause, a soutenu que «la citoyenneté d’un acteur» ne pouvait pas être un motif suffisant pour empêcher la diffusion d’un film, car si tel était le cas alors d’autres films devraient être interdits. « La culture jordanienne est profondément enracinée et ne peut être influencée par un film, quel qu’il soit », a déclaré le ministre qui a également expliqué que seul la loi pouvait censurer un contenu artistique mais surement pas « des caprices de politiciens ».
Le directeur du comité du ministère des Communications, Mohammed Al-Kutishat, a également rappelé que 16 films avec des acteurs israéliens étaient actuellement à l’affiche dans des pays arabes.
Poster un Commentaire