Le grand écrivain israélien, régulièrement cité pour le Prix Nobel de littérature, a remporté ce prestigieux prix littéraire britannique pour son roman Un cheval entre dans un bar (Seuil).
C’est le grand écrivain israélien David Grossman, pour son roman Un cheval entre dans un bar (Seuil) qui a reçu le Man Booker International Prize 2017, prestigieux prix britannique attribué à un auteur étranger. Il l’a emporté face au Français Mathias Enard (Boussole) et à l’Israélien Amos Oz (Judas).
Trois autres romans étaient en lice: Les Invisibles du Norvégien Roy Jacobsen, Mirror, Shoulder, Signal, de la danoise Dorthe Nors (non traduit en français), Fever dream, de l’Argentine Samanta Schweblin (non traduit en français).
Un cheval entre dans un bar met en scène un personnage de clown qui se livre à un one-man-show truculent, grinçant et à fleur de peau. À travers ce spectacle, ce personnage quinquagénaire raconte son passé et celui de ses parents, depuis le cabinet du Dr Mengele où toute sa famille a défilé.
«Un cheval entre dans un bar est une nouvelle histoire de deuil, de perte. Par sa force émotionnelle, il rejoint Une femme fuyant l’annonce, le précédent roman de David Grossman. Une fois encore, l’écrivain est au cœur de l’humain. Pas voyeur. Accompagnateur d’une douleur qu’il connaît. Soutien d’âme comme on est soutien de famille», écrivait Bruno Corty dans Le Figaro littéraire du 24 septembre 2015, lorsque le livre paru en France aux éditions du Seuil.
Le Man Booker International Prize est décerné conjointement à l’auteur et à son traducteur en anglais. David Grossman et Jessica Cohen vont donc se partager un chèque de 56 800 euros. L’an dernier, le Man Booker International Prize avait été attribué à l’auteur sud-coréenne Han Kang pour La Végétarienne (Livre de Poche).
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