Le Corps Médical de Tsahal prend de nouvelles mesures pour réduire le nombre de fumeurs dans ses rangs : moins de coins fumeurs, davantage d’ateliers pour aider les soldats qui souhaiteraient arrêter de fumer et une nouvelle campagne antitabac. “Lorsque les soldats comprendront que la cigarette est toxique, ils arrêteront de fumer.”
Dans le cadre de la campagne antitabac, le Corps Médical de Tsahal a présenté plusieurs étapes à suivre pour réduire le nombre de fumeurs.
“En coopération avec la Branche des Ressources Humaines, le Corps Médical et l’association israélienne de lutte contre le cancer, nous avons développé un programme,” a dit la commandante Oshrat, chef de la Division de la Santé de Tsahal.
“Le programme est construit sur trois axes,” explique-t-elle. “Le premier consiste à sensibiliser les soldats aux risques de santé qu’ils encourent en fumant. Ils participeront à des conférences durant lesquelles nous leur expliquerons les dommages directement causés par la cigarette, et pas seulement les problème de santé qui peuvent apparaître plus tard dans leur vie, qui sont eux discutés moins souvent.”
Le but : réduire le tabagisme passif
“Le deuxième axe se concentre sur la procédure et son application,” a rapporté la commandante Oshrat. “Les nouvelles règles stipulent que les soldats peuvent uniquement fumer dans des endroits conçus à cet effet. D’après ces règles, qui prendront bientôt effet, les coins fumeurs seront loin des entrées des bâtiments et des endroits de rassemblement. L’objectif est de prévenir le tabagisme passif et de réduire le nombre de soldats qui commencent à fumer pendant leur service.”
En plus de l’aspect éducatif, Tsahal prévoit de prendre des mesures contre cette addiction. Selon la commandante Oshrat, un fumeur qui ne respecte pas ces nouvelles règles prendra le risque d’être puni : “Dans les semaines à venir, fumer en dehors des zones indiquées sera interdit et la police militaire pourra sanctionner les soldats qui enfreignent cette règle.”
“Le troisième axe vise à aider les soldats à arrêter de fumer. Depuis plusieurs années, des ateliers gratuits ont été ouverts pour les soldats qui souhaitent arrêter de fumer. Cette année, nous allons doubler le nombre d’ateliers afin d’en avoir 60.”
Afin de réaliser ces objectifs, Tsahal mènera régulièrement des inspections : “Nous mènerons des enquêtes dans lesquelles nous comparerons le pourcentage de fumeurs qui s’enrôlent dans Tsahal et le pourcentage de soldats ayant arrêtés de fumer.
“La prévention est essentielle. Il faut comprendre que la cigarette est un poison qui tue. Dès qu’un soldat comprend cela, il arrête de fumer.”
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