Israël s’est dit jeudi « déçu » de la décision de Donald Trump de ne pas déménager l’ambassade américaine à Tel-Aviv, au contraire des Palestiniens qui ont salué ce choix.
Israël s’est dit jeudi « déçu » de la décision de Donald Trump de ne pas déménager l’ambassade américaine à Tel-Aviv, au contraire des Palestiniens qui ont salué ce choix.
Donald Trump a tranché. À l’instar de ses prédécesseurs à la Maison blanche depuis 1990, le président américain a décidé de ne pas déménager l’ambassade américaine en Israël – installée à Tel-Aviv – dans la ville de Jérusalem, rompant ainsi avec l’une de ses promesses de campagne. Une décision saluée par les Palestiniens mais qui n’est pas du goût des Israéliens.
« Maintenir les ambassades en dehors de Jérusalem éloigne encore la paix »
Ainsi, Benjamin Netanyahu a fait part de sa déception rappelant que « la position constante d’Israël (était) que l’ambassade américaine comme celles de tous les autres pays (…) devrait se trouver à Jérusalem, notre capitale éternelle« . Et le Premier ministre israélien d’ajouter que « maintenir les ambassades en dehors de la capitale éloigne davantage encore la paix en aidant à maintenir le fantasme palestinien selon lequel le peuple juif et l’État juif n’ont aucun lien avec Jérusalem« .
Statement by the Prime Minister’s Office pic.twitter.com/xP1FZ1vrZf
— PM of Israel (@IsraeliPM) 1 juin 2017
Le bureau de M. Netanyahu a tout de même tenu à rappeler que « bien qu’Israël soit déçu« , l’État hébreu appréciait « l’expression de l’amitié du président Trump envers Israël« , ainsi que « son engagement à déménager l’ambassade à l’avenir« . La décision n’est en effet pas définitive et repose sur une signature dérogatoire temporaire qui entérine le choix de maintenir la chancellerie à Tel-Aviv pour six mois supplémentaires.
Le son de cloche est bien évidemment différent côté palestinien. Ainsi, le porte-parole de la présidence palestinienne Nabil Abou Roudeina, a déclaré que la décision du président américain renforçait « les chances de parvenir à la paix« . D’autres responsables ont également salué « un pas positif et important« . De son côté, l’ambassadeur palestinien aux États-Unis Hossam Zomlo, s’est dit « prêt à lancer un processus de consultation avec l’administration américaine« , ajoutant que les siens étaient « sérieux et sincères dans (leur) engagement pour une paix juste et durable« .
Depuis 1967 et l’annexion par Israël de Jérusalem, la communauté internationale n’a jamais reconnu la ville sainte comme étant la capitale de l’État hébreu, à l’inverse des Israéliens qui la considèrent comme leur « capitale éternelle et réunifiée« .
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