Audrey Pulvar et Anne Hidalgo face au festival anti-blancs : le jour et la nuit

Le festival « afro-féministe militant » a soulevé des vagues d’indignation, et des réactions diverses et variées : Anne Hidalgo s’en tire par une pirouette et Audrey Pulvar les emmerde.

Après deux jours de polémique, une «solution claire» a été trouvée pour le festival afro féministe prévu cet été à Paris, s’est félicitée sur son compte Twitter Anne Hidalgo, maire de Paris, dans la soirée du 29 mai. Un compromis dans lequel l’édile de la capitale voit le résultat de «[son] intervention ferme hier (dimanche) auprès des organisateurs» . Dimanche, celle-ci avait en effet affirmé qu’elle saisirait la préfecture de police pour demander l’interdiction de cette manifestation organisée dans des locaux de la mairie avec des espaces réservés «aux personnes noires». Finalement, le «festival tenu dans un lieu public sera ouvert à tous. Des ateliers non-mixtes se tiendront ailleurs, dans un cadre strictement privé», a affirmé Anne Hidalgo, permettant le maintien du Nyanasapo Fest du 28 au 30 juillet.

Le collectif Mwasi, qui organise l’événement afro féministe, réagit avec ironie à cette pirouette: «Donc, en gros, notre programme originel n’a absolument pas changé. Nous attendons maintenant un communiqué en bonne et due forme de la Mairie de Paris, et des excuses publiques», déclarent sur Twitter les membres de l’association.

Audrey Pulvar, elle, n’est pas du tout impressionnée par ce collectif raciste.

Insultée après sa prise de position contre le festival, Audrey Pulvar riposte. Et elle ne mâche pas ses mots. Comme SOS Racisme avant elle, la journaliste de CNews a pointé du doigt le caractère discriminatoire du festival. Il prévoyait du 28 au 30 juillet des ateliers réservés aux personnes de couleurs. « J’imagine qu’un salon à l’accès interdit aux noir(e)s ça vous irait aussi? », ironisait-elle.

Le ton est rapidement monté, ce 29 mai, entre Audrey Pulvar et les partisans du festival organisé par collectif « afro-féministe » Mwasi.

D’abord qualifiée de « traître » pour ne pas soutenir la communauté noire, la quadragénaire originaire de Fort-de-France a vite été confrontée aux insultes racistes d’une poignée d’internautes. Les messages ont été rapidement supprimés, mais n’ont pas échappé à la concernée. « La classe internationale, ou pas », répond Audrey Pulvar à une personne qui la traitait de « nègre de maison ».

L’animatrice de CNews n’a pas eu peur de dire à ses détracteurs ce qu’elle pensait: « elle vous emmerde ». Une grossièreté qui n’a rien de gratuite, puisque la journaliste fait référence à Aimé Césaire. L’écrivain avait déjà répondu à une insulte de cette manière: « Et bien le nègre, il t’emmerde ».

Deux personnalités, deux manières de réagir face à l’slamo-fascisme et au racisme anti-blanc!!!

Sources lefigaro et huffingtonpost

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