Le Hamas a fait exécuter jeudi trois Palestiniens reconnus coupables d’avoir tué un commandant de sa branche militaire sur l’ordre d’Israël.
Selon le procureur militaire du Hamas, les trois hommes ont reconnu avoir reçu d’agents du renseignement israélien l’ordre de tuer Mazen Fukaha le 24 mars dernier dans la ville de Gaza.
Un tribunal militaire a condamné un des trois hommes comme étant l’auteur du tir et les deux autres pour avoir fourni à Israël des informations permettant de localiser la cible.
Deux des trois hommes, âgés de 38 et 44 ans, ont été pendus. Le troisième, un ancien responsable de la sécurité âgé de 38 ans, a été passé par les armes, a précisé le ministère de l’Intérieur de Gaza.
Les exécutions ont eu lieu dans une cour à ciel ouvert au siège de la police de Gaza. Des dirigeants du Hamas et d’autres groupes palestiniens étaient présents, ainsi que les chefs de clans de Gaza.
Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman avait déclaré au quotidien Yedioth Aharonoth peu après le meurtre de Fukaha qu’il s’agissait d’un différend interne au Hamas.
Fukaha avait été emprisonné en Israël en 2003 pour avoir préparé des attentats contre des Israéliens. Il avait été neuf fois condamné à la prison à perpétuité. Il avait été libéré en 2011 dans le cadre de la libération d’un millier de prisonniers palestiniens consentie par Israël pour récupérer un de ses militaires.
Depuis son arrivée au pouvoir dans la bande de Gaza en 2007 après un bref conflit avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, le Hamas a condamné 109 personnes à mort et en a fait exécuter au moins 25.
Le plus souvent les personnes exécutées sont accusées de collaboration avec Israël, de faits de trahison gravissimes, mais ces exécutions ont en fait souvent été un excellent moyen pour le hamas de se débarrasser de son opposition.
Human Rights Watch a condamné ces exécutions dans un communiqué.
“Cette hâte d’exécuter des peines de mort sur la foi d’une décision non révisable d’un tribunal militaire spécial, à peine quelques jours après avoir annoncé les arrestations et diffusé des aveux confessés, relève d’e l’arbitraire et non du de droit”, a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de HRW au Moyen-Orient.
«S’appuyer sur des aveux, dans un système où la coercition, la torture et la privation des droits des détenus sont répandues, et d’autres violations évidentes des procédures régulières mettent en cause les verdicts de la cour.”
Avec zonebourse et ynet
Je n’entends pas beaucoup de journalistes du Monde, de Libération, du Nouvel Obs., j’en passe et des moins pires… crier au meurtre des pôôôvres palestiniens. Pas de lynchage médiatique ?
l’ AFP n’a pas vomi son habituelle désinformation ?
Suis je bête, aujourd’hui on ne parle pas de Juifs sanguinaires mais d’un “incident” entre “frères” palestiniens.