Quelque 74 employés palestiniens de SodaStream, qui avaient perdu leur emploi lorsque la société a fermé son usine de Cisjordanie face aux pressions internationales, vont retrouver un job dans l’usine du Negev.
Les permis de travail des employés avaient expiré en février 2016, et le gouvernement israélien a accepté de renouveler ces permis suite aux demandes persistantes de SodaStream et de son PDG Daniel Birnbaum, selon le Jerusalem Post.
« Nous sommes ravis d’accueillir nos 74 employés palestiniens, qui peuvent rejoindre leurs 1 500 amis au sein de notre établissement de Rahat dans le Néguev », a déclaré Birnbaum au journal. « Le gouvernement israélien a fait preuve de morale et d’honneur en accordant des permis de travail à nos employés, qui peuvent maintenant fournir un revenu à leurs familles et également prouver que la coexistence est possible ».
En octobre 2014, SodaStream a annoncé la fermeture de son usine à Maale Adumim et son déplacement vers le sud d’Israël face à la pression du BDS, qui vise à nuire à l’économie israélienne. Le mouvement prétendait que SodaStream avait discriminé les travailleurs palestiniens en les payant moins que les travailleurs israéliens.
Quelque 500 employés palestiniens ont perdu leur emploi à ce moment-là. Israël a donné à 74 employés la permission d’entrer dans le pays et de continuer à travailler pour SodaStream jusqu’en février 2016.
La société compte aujourd’hui plus de 1 400 employés dans le parc industriel Idan Hanegev près de Rahat, dont un tiers d’Arabes bédouins de la région environnante, qui ont remplacé les palestiniens.
Les employés palestiniens devront quitter leur travail à 16h30 pour faire le long trajet du retour et être à l’heure au check-point, mais l’un d’entre eux, Ali Jafar âgé de 42 ans, a déclaré au Jerusalem Post que ce n’était pas un problème : « SodaStream est notre deuxième maison. Lorsque vous avez la possibilité de rentrer chez vous, vous revenez. »
Line Tubiana
Traduit et adapté de JTA
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