Il est son gendre et conseiller. Il l’accompagne dans son voyage au Moyen-Orient, après l’avoir mis en contact avec l’ambassadeur de Russie et la banque russe de développement.
Jared Kushner est considéré aujourd’hui comme le conseiller qui pourrait avoir un rôle dans des pourparlers de paix, ce qui lui a valu un tweet ironique de la stratégiste des républicains Ana Alvaro, parlant du « petit garçon sensé parvenir à la paix au Moyen-Orient« .
C’est lui qui a écrit le premier discours de Donald Trump devant le lobby pro israélien AIPac durant la campagne, et c’est lui qui désormais se retrouve en Arabie Saoudite et en Israël, en tant que conseiller à la Maison Blanche.
A Jérusalem, il accompagnait un Donald Trump en kippa noire, pour se recueillir devant le mur des Lamentations à Jérusalem, une première pour un président américain.
Un conseiller pro-israélien
Kushner est lié par amitié à la famille de Benyamin Nétanyahou. Juif orthodoxe, il a des positions très pro-israéliennes. Il avait tenté sans succès ces derniers mois d’organiser une rencontre entre son beau-père et le Premier ministre israélien.
Kushner est aussi proche de l’homme d’affaire Israélien Raz Steinmetz , avec qui il aurait mené des opérations immobilières douteuses d’un montant total de plus de 150 millions de dollars en Guinée, selon le New York Times. Ces investissements auraient été réalisés entre 2012 et 2016 par sa firme Kushner Companies.
Tout cela ne fait pas de lui un expert de la région ni de sa complexité, ce que ne manquent pas de noter ses détracteurs.
Un homme d’affaires de moins en moins dans l’ombre
Jared Kushner est issu d’une famille aisée et est rapidement monté en puissance en héritant de son père et en investissant dans l’immobilier. Il est devenu propriétaire du journal conservateur The New York Observer.
Il a aujourd’hui démissionné de la gouvernance de Kushner Companies, pour se consacrer à son travail de conseil auprès de son beau-père. Quand Donald Trump est entré en campagne, c’est Jared Kushner qui lui aurait conseillé de choisir Mike Pence comme co-listier. Il serait à l’origine de quelques unes des nominations ou évictions dans l’entourage du nouveau président américain.
Outre sa mission de conseiller diplomatique, il est également conseiller à l’innovation américaine et chargé de la prise en charge des anciens combattants et de la lutte contre les addictions aux opiacés. Tous domaines dans lesquels il n’a aucune expérience.
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