Qui aurait un jour cru que le géant technologique japonais ferait appel au savoir israélien ? Le ministre de l’Economie Elie Cohen a reçu mercredi son homologue japonais Hiroshige Seko et a signé avec lui deux accords importants dans le domaine de la coopération entre les deux pays, notamment dans les technologies de pointe.
Par ailleurs, un accord a été signé dans le domaine de la cybernétique, qui prévoit l’augmentation des investissements réciproques entre les deux pays et la constitution d’un programme commun de formation avec des ateliers. Dans ce cadre, des spécialistes israéliens iront travailler au Japon dans un nouveau centre de recherche qui sera créé à cet effet.
Elie Cohen s’est félicité de cette visite et de ces accords « qui montrent l’énorme intérêt du Japon pour les performances israéliennes et sa volonté de se rapprocher de l’Etat d’Israël ». Le ministre a rappelé que les excellentes relations économiques avec la Japon se rajoutent à l’essor de la coopération avec la Chine, l’Inde et la Corée du Sud.
Le ministre japonais s’est dit convaincu que les relations économiques israélo-japonaises donneront un coup de fouet à l’économie nippone. « Nous avons grandement besoin du savoir-faire israélien en matière de défense cybernétique en vue des JO de 2020 qui auront lieu à Tokyo », a souligné Hiroshige Seko.
Durant les trois dernières années, il y a eu pas moins de trente-cinq activités économiques communes, incluant des visites d’hommes d’affaires, de ministres ou de Salons communs entre Israël et le Japon. Le volume des échanges entre les deux pays a été de plus de 3 milliards de dollars en 2016, dont 700 millions de dollars d’exportations israéliennes, essentiellement des appareils d’optique, des machines-outils, des produits chimiques et des composants électroniques. Dans l’autre sens, les importations israéliennes du Japon se concentrent essentiellement sur les automobiles, les pièces détachées, les appareils électriques et les ordinateurs.
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