Dans la perspective du second tour des élections présidentielles françaises, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah appelle à la mobilisation républicaine.
Pour la deuxième fois en 15 ans, un candidat extrémiste est au second tour des élections présidentielles françaises. Notre pays est, une fois encore, face à un choix crucial : rester fidèle à ses valeurs humanistes universelles ou suivre la pente de la xénophobie et du repli nationaliste.
Dimanche dernier, des cérémonies étaient organisées dans toute la France pour marquer la Journée nationale à la mémoire des victimes et des héros de la déportation. Cette année, le message de fraternité des rescapés des camps nazis a pris une résonance particulière.
En effet, la mémoire et les combats des déportés nous obligent. Comment, dès lors, serait-il envisageable de porter au pouvoir une candidate qui compte dans ses rangs des faussaires de l’histoire et des individus condamnés pour incitation à la haine et à la discrimination raciale ?
L’histoire des persécutions et des atteintes aux droits de l’homme durant la Seconde Guerre mondiale nous incite à la plus grande vigilance. Elle illustre ce qu’il en coûte quand un peuple, de silences en renoncements, laisse prospérer les discours de haine et de stigmatisation. Les régimes autoritaires naissent de la peur de certains et de l’indifférence des autres.
À un moment où notre destin peut basculer, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah appelle donc à la mobilisation républicaine. Le vote est un droit et une liberté fondamentale en démocratie. Aujourd’hui plus que jamais, c’est aussi un devoir moral.
Encore des mots creux. C’est quoi la mobilisation républicaine ? La Grande Bretagne n’est pas une République et c’est pourtant une grande démocratie empreinte de droits fondamentaux. Alors que la Corée du nord est une République. Blabla et slogans creux qui traduisent l’indigence de la pensée et de la réflexion.