Les autorités israéliennes ont appliqué une nouvelle fois, le 10 avril dernier, une loi votée récemment par la Knesset en interdisant l’entrée du territoire à un activiste militant en faveur de BDS, mouvement prônant le boycott d’Israël dans le monde entier.
La personne visée est Anwar Makhlouf, directeur exécutif de la Fédération palestinienne du Chili, qui tentait de pénétrer dans le pays, à la tête d’une délégation de pèlerins, par le Pont Allenby, à la frontière avec la Jordanie.
Protestant vivement contre cette mesure tout à fait fondée, Makhlouf n’a pas hésité à déclarer, contre toute logique, que ‘le gouvernement chilien devait réagir par la réciproque et refuser l’entrée du Chili aux touristes israéliens ».
Mais il n’était pas le seul à s’être ainsi insurgé. Il était soutenu par le sénateur chilien Eugenio Tuma, qui a prétendu que « le Chili accordant aux citoyens israéliens un accès libre sur son territoire, il était donc ‘inacceptable’ qu’Israël ‘viole ouvertement les droits des citoyens chiliens ». Deux autres membres du congrès chilien ont approuvé ses propos.
Le ministère chilien des Affaires étrangères avait lui aussi condamné le geste d’Israël et avait fait part de sa désapprobation à l’ambassade d’Israël à Santiago.
Israël n’a pas tardé à répondre par l’intermédiaire de son ministre des Affaires stratégiques Guilad Erdan. (Likoud). Celui-ci a déclaré : « Anwar Makhlouf milite activement en faveur du boycott et son organisation cherche à nuire considérablement à l’Etat d’Israël. C’est pour cette raison qu’il n’a pas été autorisé à entrer en Israël ».
Malgré ces protestations, Israël ne craint pas d’incident diplomatique avec le Chili. C’est ce qu’ont confirmé les responsables du ministère des Affaires étrangères qui ont indiqué que les relations florissantes entre les deux pays continueraient à se développer.
nuire a tous prix….bds=bande de salopards
Le Chili et Israël peuvent contrôler leurs frontières, c’est l’un des avantages de la souveraineté nationale, dont la France est privée. Le gouvernement Chilien n’est pas sérieux quand il prétend considérer un acte Israëlien comme un affront au Chili. Ce refus d’entrée du territoire, action juridique offerte à toutes les démocraties, n’était pas une décision policière dont on pourrait critiquer l’opportunité ou la légalité, mais une décision prise en application d’une loi régulièrement votée, un acte légitime et bien fondé de la souveraineté Israëlienne.
Le gouvernement Chilien n’est pas sérieux quand il veut imposer un faux parallélisme avec l’entrée des touristes Israëliens sur le territoire Chilien. Si ces touristes venaient, ouvertement, contester les frontières et la souveraineté du Chili, le gouvernement Chilien prendrait évidemment les mesures de protection qui s’imposent.
Les usages diplomatiques ne sont pas un jouet mondain. Le gouvernement Chilien devrait respecter ces usages et se détourner de la polémique politique.
Tout à fait d’accord avec Olivier Comte.
A cette occasion, j’aimerais savoir pourquoi l’on continue à désigner « Palestiniens » ceux qui ont rejeté, le 29 novembre 1947, la Résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies partageant la Palestine mandataire (sous administration anglaise) en deux entités distinctes, l’une juive et l’autre arabe, résolution devenue effective le 15 mai 1948, date du départ officiel des administrateurs anglais.
Jusque-là, en effet, les Juifs et les Arabes étaient désignés comme Palestiniens, habitant LA PALESTINE, pays ainsi nommé par les Romains après avoir conquis, en l’an 70 avant Jésus Christ, la région qui avait pour noms Israël et Judée-Samarie.
Or aujourd’hui, une partie de l’ex-Palestine s’appelle Israël, et ses habitants se nomment Israéliens.
Aussi, je pose la question : ne serait-il pas logique d’appeler « Néo-Palestine » la partie du territoire de l’ex-Palestine dévolue aux Arabes, et « Néo-Palestiniens » ses habitants, en attendant la régularisation de la situation politique perturbée le 15 mai 1948 par la déclaration de guerre de la Ligue Arabe contre Israël ?
La suite serait décidée par les politiques le moment venu.