Avec sa technologie de reconnaissance 3D de pièces détachées, la start-up Pzartech affiche de belles réussites en France, en Israël ou aux Etats-Unis. Son fondateur, Jérémie Brabet-Adonajlo, collabore depuis un an avec l’ENCP pour mettre au point une nouvelle solution.
« Meilleure start-up du Moyen-Orient » ! Lorsque sa société Pzartech a raflé, lors des derniers DigiWorld Awards à Montpellier, ce prix qui distingue les start-up françaises créées à l’étranger, Jérémie Brabet-Adonajlo a eu le sentiment de boucler la boucle. Et pour cause ! Sa jeune pousse, dont la technologie en 3D permet la reconnaissance de pièces détachées pour l’industrie, y compris sur une chaîne de production et à des fins de maintenance, a beau être née en 2015 à Tel-Aviv, cet entrepreneur de trente-trois ans reste montpelliérain de coeur. « Non seulement ce prix nous a été remis dans ma ville de naissance sous l’égide de l’Idate, véritable institution locale, qui existe depuis plus de trente ans. Mais on a été choisi par l’équipementier suédois Ericsson, le parrain de la zone moyen-orientale : cela fait beaucoup de références », sourit Jérémie Brabet-Adonajlo.
Pzartech affiche d’autres trophées au compteur. A commencer par son intégration au MassChallenge Boston, le plus grand accélérateur de start-up du monde. Mais il vient de séduire un nouvel organisme tricolore : Pzartech a été sélectionné – aux côtés de sept autres sociétés internationales – pour faire partie d’un nouveau programme d’accélération pour les entreprises étrangères, lancé par l’agence de développement économique et d’innovation, Paris & Co. En résidence à Paris depuis début mars et pour quatre semaines, la société pourra valider sa solution sur le marché français.
La rencontre de Jérémie Brabet Andonajlo et Mohammed El Rhabi, un tournant pour Pzartech
Pour autant, son jeune fondateur garde la tête froide. « Nous sommes dans une phase très délicate de la vie d’une start-up, glisse-t-il, une période de tests menés en l’occurrence avec un équipementier aéronautique français et un industriel finlandais. »
Le parcours de Pzartech n’a pas été un long fleuve tranquille. « A l’origine, nous pensions proposer un service d’imprimante 3D de pièces endommagées à destination des particuliers », rappelle Jérémie Brabet-Adonajlo, qui, sa licence de droit de l’université d’Assas en poche, décide de s’établir en Israël. Après avoir décroché un MBA de l’université de Tel-Aviv, il découvre sur le campus de l’Institut technologique Technion l’usage des caméras en 3D du géant américain Intel.
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