Il n’y «aura pas de paix ni de stabilité dans la région en l’absence d’un règlement juste et global de la question palestinienne, la cause centrale dans la région du Moyen-Orient, à travers notamment la solution à deux Etats».
C’est par ces mots que le Roi de Jordanie Abdallah II a donné, hier mercredi à la mer Morte en Jordanie, le coup d’envoi des travaux du 28e Sommet de la Ligue arabe. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, y a participé.
Devant les chefs d’Etat arabes, le président palestinien Mahmoud Abbas a refusé toute solution «dans un cadre régional» ou «temporaire» au conflit israélo-palestinien. Il a rencontré d’ailleurs l’émissaire de Donald Trump, Jason Greenblatt, à quelques jours de sa visite à Washington. Le Roi de Jordanie Abdallah II a également mis l’accent sur les défis qui se posent aux Etats arabes notamment le fléau du terrorisme. D’où la nécessité d’une large collaboration pour immuniser les jeunes sur le plan religieux et idéologique. Au sujet de la crise syrienne, l’hôte de la réunion a espéré que les derniers pourparlers de Genève et d’Astana aboutissent à une solution, comme il est nécessaire d’assurer le retour des réfugiés.
Le Souverain hachémite a également exprimé le soutien de son pays aux efforts du gouvernement irakien dans la lutte contre le terrorisme. Aussi bien qu’aux efforts déployés pour un retour de la sécurité et de la stabilité au Yémen et en Libye. Les dirigeants arabes ont «critiqué l’ingérence de pays étrangers dans les nombreuses crises qui secouent le Moyen-Orient, notamment en Syrie et au Yémen».
Le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, reste convaincu que les «divisions inter-palestiniennes se répercutent négativement sur le processus de paix au Proche-Orient». Pour surmonter les défis, les pays arabes doivent «renforcer leur solidarité», recommande pour sa part le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz.
L’ONU comme l’UE ont pris part aussi au Sommet. António Guterres, le Secrétaire général des Nations unies, a appelé à la «construction d’un nouvel avenir pour la région, fondé sur le dialogue et la coopération». «Les Palestiniens et les Israéliens ont besoin, plus que jamais, d’un règlement de cette question selon la solution des deux Etats et loin de toute initiative unilatérale», a indiqué le patron de l’ONU.
«L’Union poursuivra son appui politique et diplomatique aux Etats arabes…», renchérit Federica Mogherini, la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Aussi, «le règlement du conflit israélo-palestinien demeure l’une des priorités de l’UE». Une conférence internationale pour le soutien de la Syrie et de la région sera tenue prochainement.
A noter que le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi s’est entretenu, hier mercredi, avec le Roi Salmane d’Arabie saoudite qui l’a invité à Riyad, après plusieurs mois de tensions entre les deux pays.
Pour résumer, une attaque en règle contre l’élément fédérateur, nous avons nommé Israël, et pour le reste, des voeux pieux, des souhaits, et les habituelles déclarations des instances internationales, qui vont tout à fait dans le même sens. Courage, le monde arabe n’est pas encore sorti de ses contradictions et de ses dénis de réalités……
Curieuse façon d’ouvrir une conférence en posant comme préalable une exigence sous forme d’ultimatum incontournable (solution à deux états).
« Souverain hachémite fantoche » d’un pays créé de toute pièce par les Anglais en spoliant le territoire qui devait revenir aux Juifs !!!
Roitelet encore assis sur son trône grâce à qui ? Certainement pas à la Syrie, au Hezbollah, aux palestiniens qui l’auraient éjecté depuis belle lurette s’il n’y avait pas Israël derrière.
C’est une obligation entre pays arabes de cracher sur Israël, même si à l’insu de ses voisins, on demande armes, médicaments et dernières technologies à l’Ennemi Commun.