Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’ONU, s’est engagée devant l’AIPAC à défendre désormais Israël et à mettre fin à son dénigrement systématique.

Mme Haley est la représentante à l’ONU de l’administration du président Donald Trump, lequel avait vilipendé en décembre son prédécesseur Barack Obama pour n’avoir pas opposé son veto à la résolution 2234 du Conseil de sécurité dénonçant la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens.
Pour la première fois depuis 1979, les États-Unis s’étaient abstenus et avaient laissé passer un texte à l’ONU, en raison de leur frustration à l’égard de leur allié israélien sur l’échec du processus de paix.
Pour Nikki Haley, cette résolution onusienne votée juste avant Noël sous l’administration sortante de Barack Obama a été «un coup de pied dans le ventre ressenti» aux États-Unis.
« Israel bashing is over: the U.N. needs to know there’s a new sheriff in town. »
—@NikkiHaley, America’s new ambassador to the United Nations pic.twitter.com/EOmynVj0AH— UN Watch (@UNWatch) 28 mars 2017
Thank you for the awesome reception @AIPAC! We will always have the back of our allies and we don’t have a better friend than Israel. pic.twitter.com/uWk3cPQecg
— Nikki Haley (@nikkihaley) 27 mars 2017
«Et je veux qu’ils sachent que, certes, c’est arrivé, mais que cela n’arrivera plus», a-t-elle promis, avant de lancer devant des délégués enthousiastes: «L’époque où l’on dénigrait Israël, c’est terminé».
On ne demande qu’à la croire, et on sait que l’ « Israël bashing » est un des passe temps favoris des différentes commissions de l’ONU : la vérification sera sans doute rapide.