Islamophobie: le sens des mots : Contrairement à ce qui est lu et entendu dans la plupart du discours médiatique, politique, didactique, l’« islamophobie » ne signifie pas « haine de l’Islam », mais « peur de l’Islam ». L’« islamophobie » est issue de la peur et de l’ignorance de certains non-musulmans à l’égard du monde musulman.
« Islamophobie » est un mot utilisé notamment par les tenants de l’Islam politique qui utilisent l’Islam religieux pour servir leurs intérêts de stratégie politique. Cette utilisation vise deux objectifs .
Le premier objectif est d’interdire toute critique négative de la religion musulmane. En France (à l’exception de l’Alsace-Moselle concordataire), comme dans la plupart des démocraties laïques ou non, la critique positive et négative d’une religion est un droit à exercer librement. Ce droit s’appelle le blasphème.
Le second objectif est de calquer l’«islamophobie» sur le racisme et à l’antisémitisme. Cette comparaison est inapte en Droit et en fait.
Le racisme s’attaque moralement et physiquement aux personnes et à leurs biens en raison de leurs idées, philosophies, appartenances ethniques. Les actes racistes et antisémites dévastent les personnes, les lieux de cultes, les centres de réunion et d’idées (attentats antisémites, assassinats de soldats et d’enfants, etc)
Tel n’est pas le cas de l’« islamophobie ». Elle ne s’attaque pas à l’intégrité des personnes et se borne à la critique positive ou négative de l’Islam. L’Islam n’est pas la seule religion objet de critique ni même de blasphème, elles le sont toutes en régime démocratique. Les actes blasphématoires et islamophobes invectivent les religions et les dogmes par la plume, les desseins, les débats, les conférences.
Ces deux raisons de développement du concept d’« islamophobie » et de ses tentatives de prohibition ont pour objectif l’interdiction de toute critique de la religion musulmane, de créer une exception de Droit et de fait en interdisant à l’égard de l’Islam ce qui est autorisé et exercé à l’égard des autres religions, de servir les intérêts de l’Islam politique et de lui subordonner l’Islam religieux.
La comparaison entre « islamophobie » et racisme ne correspond à aucun axiome de logique ni de réalité. Elle est utilisée à des fins de propagande dans un but d’interdiction de toute irrévérence à l’égard de l’Islam politique. L’identification de l’« islamophobie » au racisme et à l’antisémitisme procède par la confusion à l’interdiction morale puis juridique.
Triste et inquiétante période en laquelle le mot est tronqué, truqué; les idées embuées par l’identification d’un liberté à une faute et un délit.
Pierre Saba
« Une exception de Droit »
Excellente analyse d’un mouvement, subversif par nature, qui veut mettre fin à l’égalité devant la Loi, fondement de la République.
Les mouvements « contre l’islamophobie » sont bien des mouvements contre la République.
Bonsoir,
Effectivement Olivier, il y a bien longtemps que les mouvements se voulant anti-racistes ont vire sous l’influence de la racaille arabo-musulmane aux mouvances communautaristes anti-blanches et judeophobes…Pas plus tard que ce soir j’ai assiste a une conférence de Georges Bensoussan qui a explique que la manipulation sémantique du terme islamophobie visait en fait a mettre en valeur la primauté de la culture arabo-musulmane en France en présentant ses adeptes comme des victimes et persécutés…