Macron, Fillon, Hamon et les autres: quand la politique devient un avatar de la télé-réalité – ou du sport.
Au fond, c’est par la gauche que le jeu de massacre a commencé. Hollande, trahi par les siens. Valls, deuxième de liste au banquet cannibale. Puis le grand cadavre de l’un de nos deux partis de gouvernement, non plus à la renverse, mais en décomposition avancée. Et le triste M. Hamon qui, à l’heure où l’on attend d’un aspirant président qu’il nous dise ce qu’il dira à Trump, Poutine ou aux islamistes radicaux, ne trouve à nous parler que de la dépénalisation du cannabis, de l’invasion des boues rouges ou des perturbateurs endocriniens.
C’est côté droit que l’hécatombe a, aussitôt après, atteint son apogée. Elimination de l’ancien président Sarkozy. Mise sur la touche du président virtuel Juppé que l’opinion avait sacré et que l’on découvre, ce lundi matin, étonnamment plus grand que lui-même. Et, face au vainqueur, François Fillon, élu par les quatre millions d’électeurs de la primaire, le spectacle des moutons devenus mutins et tentant de le sortir, à son tour, du jeu. Combinaisons d’appareil. Manœuvres et tractations. Le tout sur fond de sondages scrutés par les modernes haruspices. Deuxième cadavre à la renverse.
Et puis, bien sûr, les magistrats qui sont évidemment dans leur rôle quand ils instruisent une affaire d’emplois fictifs, mais à qui ce n’est pas faire injure de rappeler: que, pour être juges, ils n’en sont pas moins hommes et peuvent aussi être animés, sous l’hermine, par des passions et des ressentiments ordinaires; qu’ils détiennent un pouvoir considérable et que ce pouvoir a toujours, comme tout pouvoir, tendance à aller au bout de soi; et qu’ils sont devenus, de ce fait, acteurs à part entière d’une campagne dont ils doivent, en bonne doctrine Montesquieu, se tenir scrupuleusement écartés.
Le pire, cela dit, c’est encore nous, chacune et chacun d’entre nous – avec ce nouvel et étrange rapport à la politique que la circonstance fait apparaître et que je résume à trois traits.
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Je veux bien souscrire, mais juste une remarque.
BHL exprime sur un ton et une forme à la Victor Hugo ce qui est dit et commenté depuis des années dans Tribune Juive…j’adhère mais avec un goût amer car se faire souffler les idées par une formulation emphatique, c’est toujours une nouvelle frustration à vivre.
Moi , je l’aime bien BHL qui se nourrit des autres, oui mais « de base »!!!!!!
Que BHL déverse sa logorrhée sur les colonnes de « La Règle du jeu » qui est son blog personnel (et sa propriété) est dans la nature des choses (et surtout dans la sienne).
Mais pourquoi faut-il le reproduire sur d’autres médias ? Alors qu’il ne nous sérine rien d’autres que ce que l’on entend partout depuis de semaines ?
D’autant plus que ce qui se passe en France s’appelle la démocratie, que ça lui plaise ou non.
On aurait cru qu’un philosophe (enfin…un vrai) est fait pour sonder la profondeur des océans.
Lui, il barbotte dans l’écume des jours du marigot politicien.
Rien d’étonnant de la part de l’homme le plus entartré de France.
On ne le reproduit que lorsque nous estimons qu’il s’agit d’un article à ne pas manquer. » D’un désastre obscur » est un article où le talent et la culture sont présents à chaque phrase. Quant au message, chacun est libre de l’accepter ou non .. c’est pour cela que nous sommes une Tribune…
POURQUOI CE CHAOS POLITIQUE ?
Fait sans précédent la campagne en vue des élections présidentielles relève plus u spectacle de télé réalité ou d’un match de foot comme dit Bernard Henri Lévy que d’un débat politique.
BHL a bien argumenté son propos en dénonçant lesactes s de ce jeu de massacre des partis et des hommes politiques : le cancanage ; la justice ; et la liberté.
$Il me paraît cependant étrange de croire que BHL ignore le de ssous des cartes de cette manipulation politico médiatique.
La Justice fait son travail dit-il. C’est à voir. Il ne pas confondre justice et institution judiciaire.
Il n’est pas de justice humaine il n’y a que des institutions judiciaires qui prennent des décisions judiciaires en application r du droit national.
Pour être légitime une décision judiciaire doit être fidèle au principe de neutralité et prendre une décision en dehors de toute considération personnelle politique ou idéologique.
Par respect de la liberté du justiciable une décision juduciaire doit tenir compte collatéral d’une décision.
Prendre une s décisions judiciaires contre les deux favoris à l’élection présidentielle à une date proche de la clôture des candidatures c’est délibérément décrédibiliser les candidats et les partis qui les soutiennent et les livrés au lynchage médiatique
En l’occurrence il est indéniable que les décisions de justice prise à l’encontre de Fillon ont porté atteinte à la liberté des candidats en portant atteinte à la liberté du débat.
Il est aussi vrai que le débat politique de la campagne a été pollué par une manipulation politico médiatique. Le tout est de savoir pourquoi ?
Pendant près de deux mois le débat politique s’est résumé à à choisir le candidat de battre Marine le Pen au second tour et les primaires ont révélé que tous les candidats proposaient des mesures qui s’inscrivent dans la continuité de la politique du pouvoir actuel.
Le parti du pouvoir en pleine déliquescence Macron n’est qu’un leurre pour permettre au pouvoir de survivre..
En vérité il y a une fracture politique profonde dans la société nationale.
En général le peuple de France veut rompre acex la léthargie du pouvoir actuel mais la fracture se focalise sur deux concepts politiques différents : Le retour au nationalisme afin de redonner à la nation sa souveraineté et son identité et la pérénité de la mondialisation.
Le clivage droite gauche actuel n’a aucun sens si la droite ne revient pas à son concept traditionnel du nationalisme opposé à l’internationalisme.