Billet de Gil Taieb

Du 6 au 18 mars, dans plusieurs villes de France, est organisée par le BDS, la semaine de l’apartheid Israélien.

Une semaine de conférences, de débats et autres manifestations de haine contre Israël.

Le sous-titre de cette manifestation « 100 ans de colonisation, 100 ans de résistance populaire » va même jusqu’à la remise en question de la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 qui déclarait que le gouvernement britannique était disposé à créer « en Palestine » un foyer national juif.

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Cette semaine du BDS est donc l’affirmation du refus même de l’existence de l’État d’Israël. Au fur et à mesure des années, le véritable visage de ces ennemis de la paix se dévoile.

Ils ne sont plus aujourd’hui pour l’existence de 2 états mais bien pour l’existence d’une seule terre, celle qui serait vidée de ses juifs et qui s’étendrait du fleuve à la mer.

Le BDS n’est plus simplement une officine de propagande appelant au boycott des produits venant de territoire contestés, mais bien le bras armé des antisémites qui aspirent à rayer Israël de la carte.

Jusqu’à quand sera ainsi tolérée la présence dans nos villes de cette organisation qui fait le jeu des nazislamistes habillés de T-shirt verts ?

Combien de temps encore la loi sera-t-elle bafouée ?

Notre pays possède une des lois les plus fortes contre l’appel au boycott mais, malgré quelques condamnations en justice, le BDS est reçu dans nos villes et obtient même des autorisations officielles afin de diffuser sa haine.

À quoi jouent les préfectures qui donnent ces autorisations ?

A qui profite ce silence complice de nombreux politiciens ?

En laissant s’exprimer dans nos villes et nos cités, les nervis du BDS qui vénèrent les terroristes et honorent les criminels, il ne se rendent pas compte ou feignent d’ignorer, qu’ils favorisent la désobéissance civile et nous poussent vers le chaos.

Comment peut-on comprendre et faire respecter une loi à géométrie variable ? On la voit s’exprimer avec force lorsqu’il s’agit d’une bavure policière grave et condamnable, on la voit agir sans concession contre certains politiciens en campagne qui dérangent au nom de nos valeurs morales, mais pourquoi ferme-t-elle les yeux devant la haine d’Israël ?

La crainte des émeutes est ressentie parfois comme plus efficace que la simple indignation et aux appels citoyens à la justice.

Les juifs, citoyens respectueux des lois, ne font pas peur !

Ce calcul nous met tous en danger.

Le BDS  doit être mis hors la loi et cette semaine de la Haine et du Boycott doit être vite interdite. Mais nos politiciens en campagne auront-ils ce courage ?

Malheureusement, je crains que non !

Lorsque  l’on voit comment le candidat B.Hamon esquive les questions sur le terrorisme lors de l’émission « on n’est pas couché » et préfère répondre OGM et perturbateurs endocriniens plutôt que de désigner le mal qui grandit dans nos territoires perdus, on est en droit de se dire que cette émission qui s’appelait jadis « on ne peut pas plaire à tout le monde » est devenue, pour quelques uns « on ne veut surtout pas déplaire à certains » !

Gil Taieb

Gil Taieb

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3 Comments

  1. Il est certain que le P.S. est devenu le porte voix des islamistes, des BDS, des anti juifs, antisemites, antisionismes.
    On est loin d’un Zola, d’un Jaurès ni d’une idéologie socialiste.
    Ce parti à été coucouté par cette immigration pas choisie, qui avait plus de facilité d’entrer par la porte du P.S. que celle du F.N. ou d’un autre parti.
    D’ailleurs Mélanchon ne les effarouche pas, mais ils préfèrent le P.S., car c’est déja plus au centre.

  2. La déclaration Balfour engageait le gouvernement Britannique. Sa reprise par la SDN ,dans les termes du mandat Britannique sur la Palestine, engageait les états membres de la SDN.
    Aujourd’hui, la légitimité d’Israël vient de son existence, de la lutte sioniste pour cette existence et de la reconnaissance de la plus grande partie de la communauté nationale.
    Il est extravagant de parler de 100 ans de colonisation et de dénoncer la déclaration Balfour ou l’administration militaire Britannique pour exploiter de façon perverse un anniversaire historique qui n’a plus de signification politique.

    Le 14 mai, Israël aura 69 ans et 4000 ans, non 100 ans.
    Le FN avait justement rappelé qu’on pouvait poursuivre les futurs terroristes français pour intelligence avec l’ennemi. Je rappelle qu’une loi réprime les activités de nature à nuire aux intérêts économiques et diplomatiques de la France. Le refus de l’existence d’Israël dépasse l’agitation BDS. Critiquer la politique extérieure de la France est un droit, et souvent un devoir, démocratique. Refuser l’existence d’Israël est une volonté de destruction de l’équilibre international qui ne peut être tolérée.
    Avec M. Fillon et M. Hamon, l’anarchie destructrice du populisme veut s’installer dans le discours politique. Ne suivons pas ces exemples.

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