Les responsables allemands suivent avec nervosité l’évolution de la campagne présidentielle en France. Pour l’institut Ifo, si Marine Le Pen l’emportait, il faudrait introduire un contrôle des flux de capitaux.
Quelque chose a changé à Berlin. La victoire de Marine Le Pen en France n’est plus considérée comme un scénario de politique fiction, mais comme une réelle hypothèse à laquelle il faut se préparer. « On ne me demande plus si elle a une chance d’être élue, mais ce qu’elle fera si elle est élue », confie un diplomate. Le gouvernement allemand n’a pas vu venir le Brexit ni la victoire de Donald Trump. Cette fois-ci, l’enjeu est trop important pour être ignoré . Officiellement, personne n’en parle. Mot d’ordre : pas de vague avant le 7 mai. Mais, en coulisse, tout est fait pour prévenir le risque.
Selon le quotidien « Die Welt », Angela Merkel, qui a reçu mercredi Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international, puis Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, veut précisément éviter une discussion sur l’austérité en Grèce pour ne pas envenimer le débat. « Pour l’Europe, la question est la suivante : la Grèce est-elle un cas unique ou un précédent ?, explique Clemens Fuest, président de l’institut de conjoncture Ifo. La politique aimerait éviter une grosse crise. »
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