Après la conférence de presse, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président américain Donald Trump sont entrés en réunion à Washington mercredi soir.
Lors d’une déclaration officielle, la Maison Blanche a expliqué que les deux hommes « ont convenu de renforcer les liens uniques qui existent entre Israël et les Etats-Unis ». Trump a souligné « l’engagement indéfectible des États-Unis » pour la sécurité d’Israël ainsi que la nécessité de faire face aux menaces iraniennes et islamistes.
Lors de cette rencontre, les deux dirigeants se sont, en outre, engagés à renforcer leur coopération pour apporter la paix et la stabilité au Moyen-Orient et protéger ainsi, de la menace terroriste, leurs pays mais aussi tous les états de droit du monde entier.
Le président américain a réitéré sa volonté de trouver « un accord global qui mettrait fin au conflit israélo-palestinien sans pour autant imposer une solution à deux Etats, qui, selon lui n’est pas la seule voie possible pour régler le conflit ».
De son coté, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a promis mercredi soir d’ »examiner » la possibilité de geler la construction des implantations mais a demandé en contre-partie au président américain Donald Trump de reconnaître officiellement les hauteurs du Golan dans les frontières d’Israël. Une demande qu’il avait déjà formulé à l’administration Obama en 2015, mais qui avait été rejetée. Israël a annexé en 1981 les hauteurs du Golan conquis lors de la guerre des six jours en 1967 après l’assaut lancé par la Syrie. Ces territoires n’ont jamais été reconnus par la communauté internationale.
Par ailleurs, Netanyahou a confirmé qu’il ne souhaitait pas revenir sur son discours de Bar Ilan en 2009 mais sur le sens de la formule de la solution à deux Etats: « Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit, deux états pour deux peuples mais il s’agit de préciser de quel type d’État parle-t-on ? Du Costa Rica ou de l’Iran ? » en ajoutant « ma seule priorité est la sécurité de l’Etat » et en précisant « Je ne veux pas annexer deux millions de Palestiniens mais en même temps, je ne veux pas vivre avec la menace d’un Etat terroriste » sous-entendant la crainte de voir rappliquer tous les terroristes islamiques dans la région.
Source Tel-Avivre
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