Elle a été placée à l’entrée d’une énorme salle où des centaines de diamantaires venus d’une trentaine de pays négocient l’achat de pierres précieuses à l’occasion de la sixième semaine internationale du diamant en Israël, un des plus importants centres pour le commerce des diamants bruts et taillés dans le monde avec Anvers en Belgique et Bombay en Inde.
La couronne attire les regards de tous les professionnels venus faire leurs emplettes. Elle est composée notamment de perles et d’un total de 1.928 carats de diamants.
“La couronne est en vente pour la modique somme de 20 millions de dollars, mais nous sommes prêts à discuter”, affirme en souriant Dimitri Mosieev du groupe diamantaire russe Kristall propriétaire du trésor. Selon lui, des “contacts avec des acheteurs ont été noués et nous avons bon espoir”.
Haute sécurité
Les clients potentiels ne manquent pas si l’on en juge par l’effervescence qui règne dans la grande salle toute proche où des centaines de vendeurs et d’acheteurs discutent, examinant de près des pierres.
Certains diamants présentés sont taillés de telle façon qu’ils peuvent être utilisés par des joailliers pour créer au gré de leur imagination des bracelets, des bagues, des boucles d’oreilles ou des décorations de montres de luxe.
L’atmosphère est studieuse, malgré le brouhaha environnant. “Des millions sont en jeu”, explique Tomer Cohen-Tzion, un professionnel qui sort avec précaution d’une petite boîte noire une pierre 36 carats qu’il est prêt à céder pour 1,5 million de dollars.
Pour protéger toutes ces richesses, les quatre bâtiments de la bourse sont surveillés par le nec plus ultra de l’électronique et une escouade de gardes.
Pour entrer dans les bâtiments, il faut montrer patte blanche et faire enregistrer ses empreintes digitales. A l’intérieur, la bourse a tout d’une ville avec ses magasins, ses coiffeurs, ses synagogues, ses abris anti-aériens, ses banques, son service médical.
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