Le 29 janvier, l’association israélienne organisait un grand colloque sur le thème de Jérusalem à la maison de l’Unesco. Plus de quatre-cents personnes ont participé à cet événement qui proposait tables rondes et expositions le temps d’une après-midi.
La résolution infâme de l’Unesco ne cesse de susciter l’indignation en Israël et chez tous ses partisans au travers le monde. Depuis son adoption le 13 octobre 2016, elle ne cesse d’être controversée et pour cause : la résolution nie ouvertement le lien entre Jérusalem et les juifs. Comme si l’on proclamait que le « Château de Versailles n’avait rien à voir avec la dynastie des Bourbons » ou que « la Tour Eiffel n’avait rien à voir avec Paris », selon les analogies de l’ancien patron de Charlie Hebdo, Philippe Val. Un révisionnisme historique, qui a poussé le KKL à organiser un événement d’ampleur ce 29 janvier, pour en quelques sortes, remettre les pendules à l’heure.
Ce dimanche, l’association israélienne organisait une journée de réflexion sur Jérusalem, au sein même de la maison de l’Unesco, à Paris. A l’entrée « le petit guide touristique littéraire de Jérusalem », avec des textes de Lamartine, de Flaubert, Flavius Joseph etc. était distribué à tous les convives – et ils étaient nombreux. Des centaines de personnes se sont massés dans un amphithéâtre pour témoigner de leur attachement à l’Histoire et assister aux tables rondes organisées. « Quand on va jusqu’à nier le lien entre Jérusalem et les juifs, on tombe dans le ridicule. Alors si je n’ai qu’un conseil pour vous mes amis : riez mes amis, riez du ridicule ! », a scandé Gilles-William Goldnadel, président de l’association France-Israël, sous les applaudissements de la salle. Bruno Tertrais, géopolitologue qui se définit comme un « goy amoureux de Jérusalem », a pointé lui, l’effort de l’élite politique et intellectuelle pour délégitimer Jérusalem comme capitale d’Israël. Un interventionnisme indigne selon lui.
Une salle était pleine à craquer et chauffée à blanc
La salle était pleine à craquer et chauffée à blanc : les participants applaudissaient chacune des interventions avec fougue, prouvant de nouveau combien la question de Jérusalem est sensible. L’ambassadeur d’Israël auprès de l’Unesco, S.E. Monsieur Carmel Shama-Hacohen, a remarqué que « cette résolution n’a pas le pouvoir de mettre en danger Israël, en revanche l’Unesco, en adoptant cette résolution, met l’Unesco en danger ». Le ministre israélien du transport et du renseignement Israël Katz a lui, inauguré la table ronde en citant toutes les fois où la Bible parlé de Jerusalem.
Les intervenants étaient nombreux, notamment : Claude Aziza, Joël Mergui, André Bercoff, Philippe Val, Ivan Rioufol, Jacques Tarnero, Louis-Marie Coudray, etc. Elisabeth Levy a clôturé la dernière table ronde, en rappelant que si l’antisémitisme existe bel et bien, les langues se délient comme jamais depuis la fusillade de Charlie Hebdo car il est devenu impossible de « ne plus voir ».
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