Indice des affaires importantes, une centaine de personnes attendaient encore à la porte, ce mercredi 25 janvier, dans l’espoir d’assister au procès. C’était inédit : la LICRA, le MRAP, SOS Racisme, La Ligue des droits de l’Homme et le CCIF ensemble contre Georges Bensoussan[1]. Le CCIF et l’UOIF, eux, leur but est d’attaquer financièrement et moralement les lanceurs d’alerte, de les faire taire, de les détruire. Mais là, ils étaient tous ensemble : la police de la pensée. C’est que cette fois, c’était le tour de Georges Bensoussan[2], hier Mercredi 25 janvier, assigné par la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, à la demande de cinq parties civiles dont certaines, hélas, du camp laïque, pour provocation à la haine raciale: il avait, le samedi 10 octobre 2015, invité sur France Culture aux côtés de l’historien Patrick Weil dans l’émission Répliques animée par Alain Finkielkraut, exprimé l’idée que les musulmans buvaient l’antisémitisme au sein maternel. Il était ensuite revenu sur ses propos qui essentialisaient l’ensemble des musulmans et avaient blessé certains d’entre eux, combattants comme lui de l’islamisme.
TÉTÉ AVEC LE LAIT DE LA MAMAN
Dire que l’antisémitisme dans les familles arabes était tété avec le lait de la maman, qu’il était viscéral, atavique, fut perçu comme des propos graves et racistes.
Que penser de cette histoire. Regretter au moins que des conflits à propos d’opinions, aussi extrêmes soient-elles, se règlent désormais devant un tribunal au lieu de faire l’objet de débats contradictoires musclés entre citoyens et militants. S’inquiéter de cette judiciarisation d’affaires de mots et d’opinions dans des tribunaux déjà saturés et y voir une dérive dangereuse.
Monsieur Bensoussan, il n’existe pas d’antisémites de naissance. Ce procès, vous le devez non pas à ceux qui ont dénoncé vos propos, mais au Procureur de la République, qui a décidé qu’ils méritaient d’être poursuivis et soumis à l’appréciation d’un tribunal, commença Alain Jakubowicz, avocat et Président de la Licra, dans une Lettre ouverte à Georges Bensoussan et à ses soutiens. Et de reprocher à l’historien d’avoir déclaré qu’il n’y aurait pas d’intégration tant qu’on ne se serait pas débarrassé de cet antisémitisme atavique qui est tu, comme un secret, citant à l’appui de sa thèse un sociologue algérien, Smaïn Laacher[3] : C’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes, en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère. Donc cet antisémitisme il est déjà déposé dans l’espace domestique. Il est dans l’espace domestique et il est quasi naturellement déposé sur la langue, déposé dans la langue. Une des insultes des parents à leurs enfants quand ils veulent les réprimander, il suffit de les traiter de juif. Mais ça toutes les familles arabes le savent. C’est une hypocrisie monumentale que de ne pas voir que cet antisémitisme il est d’abord domestique et bien évidemment il est sans aucun doute renforcé, durci, légitimé, quasi naturalisé au travers d’un certain nombre de distinctions à l’extérieur. Mais […] il est là, il est dans l’air que l’on respire. Il n’est pas du tout étranger et il est même difficile d’y échapper en particulier quand on se retrouve entre soi, ce sont les mêmes mots qui circulent. Ce sont souvent les mêmes visions du monde qui circulent. Ce sont souvent les mêmes visions du monde, fondées sur les mêmes oppositions et en particulier cette première opposition qui est l’opposition « eux et nous ».
La métaphore téter avec le lait de la mère, d’un usage courant dans la langue française depuis plusieurs siècles et employée ici par Georges Bensoussan ne faisait qu’exprimer ce que déclarait Smaïn Laacher.
Et Alain Jakubowicz de dire les raisons de la légitime colère qui agitait nombre de militants antiracistes : Bensoussan, en sa qualité d’historien, avait le devoir de tendre à l’objectivité du savoir, et pour reprendre les mots de Marc Bloch, de se mettre à la poursuite du mensonge et de l’erreur. En condamnant sans distinction plusieurs millions de nos compatriotes à un antisémitisme viscéral, Bensoussan aurait créé des dommages considérables, en raison de l’autorité scientifique depuis laquelle il s’était exprimé, lui, l’historien de la Shoah. Et de conclure que ses propos du 10 octobre 2015 avaient essentialisé un groupe, le réduisant à une réalité biologique atavique, servant ainsi la surenchère extrémiste qui électrisait notre pays, flirtant avec la manipulation du thème du Grand Remplacement, carburant de ceux qui défendent le racisme : Dire que dans les familles arabes, on tète l’antisémitisme avec le lait de la mère, c’est produire, en plus du mensonge, de l’exclusion et du rejet. Non, il n’existe pas d’antisémites de naissance. Et Jakubowicz de dénoncer cette supposée assignation de tous les arabes à une identité fondée sur l’antisémitisme en cédant, pour reprendre les mots de Jaurès, au mensonge triomphant qui passe.
Bref, vous l’aurez compris, Bensoussan pratiquerait l’essentialisation, cette marque déposée dans les années trente en expliquant à nos concitoyens ce qu’était le Juif, génétiquement assoiffé de pouvoir et biberonné à la domination capitaliste et financière du monde. Et Jakubowicz de conclure en citant Lazare Rachline, co-fondateur de la LICA, qui écrivait en 1929: notre doctrine, c’est la conscience, notre programme, la justice. La conscience, c’est qu’on ne combat pas l’antisémitisme sans combattre le racisme, comme on ne combat pas le racisme sans combattre l’antisémitisme. La justice, c’est de considérer que toutes les victimes de préjugés tenaces méritent le même traitement.
Il y avait donc la LICRA et ses membres prestigieux, dont Mohamed Sifaoui, le CCIF et la LDH, dont on sait qu’ils marchent ensemble depuis des années. Comment ne pas s’interroger devant ces plaideurs, lorsqu’on sait que SOS Racisme n’a par exemple jamais intenté de procès au PIR pour ses textes racistes et haineux.
LES MAMELLES DE LA HAINE
Hier donc, Tribunal de Paris. La représentante du CCIF et leur avocat brandirent à l’appui de leur argumentaire les expulsions d’imams radicaux. Mohamed Sifaoui ? Il fut confronté à l’un de ses propres textes dans lequel il utilisait les mêmes termes, usant lui aussi d’une expression culturelle pour dénoncer l’antisémitisme endémique dans les pays musulmans, les mamelles de la haine[4], acculé donc à admettre que l’antisémitisme était viscéral dans tous les pays musulmans, mais pas dans sa famille, Viscéral démontrant bien que cet antisémitisme était culturel et pas génétique.
Autre témoin des parties civiles, la sociologue Nacira Guénif qui vint nous expliquer que l’expression espèce de Juif, mes excuses, souvent utilisée en arabe, était passée dans le langage courant et ne signifiait en rien la haine des juifs : C’est une expression figée qui fait partie du langage courant. Déshistoriciser des expressions, c’est essentialiser, soutient-elle.
Ce procès fut aussi, heureusement, l’occasion de dénoncer l’antiracisme dévoyé des toutes ces associations réunies, ce que Finkielkraut ne manqua pas de souligner de manière magistrale, corroboré par Boualem Sansal dont le témoignage écrit fut cité.
UN ANTISEMITISME MUSULMAN
Georges Bensoussan fut son meilleur avocat, expliquant que le CCIF et les Indigènes de la République jouaient un rôle éminent dans la montée des tensions en France. Il avait déjà, pour Actualité juive, analysé la stratégie d’intimidation des islamistes en France. Sa défense de Georges Bensoussan s’articula autour de l’accusation éculée de terrorisme intellectuel pratiqué contre lui par les associations antiracistes. Une fois éculés les habituels mécanismes de disqualification du débat et les procès d’intention à l’encontre de celles et ceux qui oseraient mettre en cause le discours raciste, c’est ensuite sur le fond que porta la stratégie de justification : ainsi, il s’agissait de prouver qu’il existerait bel et bien un antisémitisme musulman. Les propos de Georges Bensoussan dans Répliques évoquaient avec lucidité l’antisémitisme de personnes de culture arabo musulmane ou maghrébine. Il n’était pas le premier à le dire puisque de grands intellectuels, notamment maghrébins, l’avaient déjà souligné en faisant remarquer qu’il était plus facile de se voiler la face que de dire le réel dans sa crudité, sans pour cela tomber dans un racisme nauséabond : Boualem Sansal, Kamel Daoud, Fethi Benslama, Riad Sattouf, pour ne citer que des auteurs reconnus en France, ont largement décrit et dénoncé ces éléments culturels, hélas fréquemment présents dans les mentalités d’une partie de ces populations. A preuve les mots de la députée tunisienne, cette semaine.
Dans les premiers soutiens apportés à l’historien, le très droitier site Europe-Israël, Elisabeth Badinter, Gilles-William Goldnadel, Haïm Korsia, Marceline Loridan Ivens, la démographe Michèle Tribalat ou l’écrivain Pascal Bruckner. Tous arguèrent que ces démarches s’inscrivaient désormais dans une stratégie d’intimidation visant la censure de toute parole lucide, de toute expression critique, qu’il s’agissait là d’une nouvelle police de la pensée parée des plumes de l’antiracisme, cherchant à utiliser les armes de la démocratie pour mieux la contraindre, dans le but d’installer dans le paysage français et européen des normes culturelles et politiques étrangères à la démocratie et à l’esprit des Lumières.
Rappelons qu’un procès de même nature avait été intenté par l’association des Indigènes de la République contre Pascal Bruckner qui avait déclaré, début 2015, qu’il fallait faire le procès des collabos des assassins de Charlie. Alors que Houria Bouteldja, porte parole des Indigènes de la République, publie impunément Les blancs, les Juifs et nous, ouvrage explicitement raciste et antisémite, Bensoussan et Bruckner ont dû, eux, répondre de leur racisme ou de leur islamophobie.
Pascal Bruckner et l’ancienne ministre Jeannette Bougrab furent assignés en justice pour diffamation, pour avoir estimé que les associations qui avaient accusé Charlie Hebdo de racisme et d’islamophobie portaient une part de responsabilité dans l’attentat barbare perpétré contre l’hebdomadaire. Mais les Indigènes de la République et les Indivisibles, à l’origine des poursuites, associations communautaristes en recherche permanente d’affrontement sur ce thème avec notre société, ont été déboutées, et condamnées à verser aux mis en cause des indemnités financières.
LES PRÉTOIRES DEVENUS CHAMPS DE BATAILLE
Rappelons encore que l’essayiste Djemila Benhabib gagna récemment un procès retentissant au Québec : elle avait été traînée en justice par l’association des Écoles musulmanes de Montréal, l’établissement islamique le plus important du pays, pour diffamation, parce qu’elle avait osé, dans une interview donnée en 2012, se dire scandalisée par des méthodes pédagogiques qu’elle avait elle-même subies, enfant, en Algérie, dénonçant le fait qu’on faisait réciter à des petits enfants des versets coraniques appelant à l’extermination des mécréants : on m’ordonnait de répéter des phrases entières réclamant la destruction des juifs. Elle dénonce aujourd’hui Les prétoires devenus champs de bataille où l’on traque la liberté d’expression.
Rappelons-nous encore que l’équipe de Charlie Hebdo avait été poursuivie par la Mosquée de Paris et l’Union des organisations islamiques de France, bien avant les attentats de janvier 2015, et que Samuel Mayol, directeur de l’IUT de Saint-Denis, fut victime lui aussi de ce climat, lorsqu’il mit fin aux séances de prières découvertes au sein de son Université, et encore les procès faits à Mohamed Louizi, Soufiane Zitouni, Caroline Fourest, Isabelle Kersimon, entre autres.
Et quid de l’écho que donnèrent nos chers media de ces affaires ? C’est pourtant Mediapart qui hébergea et signa avec une quinzaine de personnes la pétition qui permit au MRAP d’entamer cette démarche pour faire citer Georges Bensoussan. Il ne vous interroge pas, vous, le silence médiatique qui entoure ces procès ? Ces actions en justice dont on ne nous parle pas ne s’inscrivent-elles pas dans la panoplie des moyens déployés par les islamistes pour culpabiliser et contraindre, après avoir épouvanté. Car enfin, Bensoussan était donc cité devant le tribunal correctionnel pour injures racistes et provocation à la haine et à la violence raciste, pendant que, de leurs côtés, les sites internet Palestine solidarité et Oumma.com s’étaient associés dans des termes d’une extrême violence, Oumma.com publiant un appel à la guerre civile : Si personne ne vient crier « halte à la haine », armons-nous et préparons dès maintenant la guerre civile.
S’agissant de cet antisémitisme, n’est-il pas devenu une réalité largement répandu chez bien des jeunes issus de l’immigration, comme le montra le documentaire Les Français, c’est les autres, diffusé sur France 2 le 3 février 2016, où des élèves de collèges de banlieue exprimèrent sans retenue aucune tous les stéréotypes des préjugés antisémites, les juifs étant vus comme des accapareurs quand les autres seraient en panne d’intégration.
PERMETTRE AUX AVEUGLES DE RESTER AVEUGLES
Georges Bensoussan. Victime à son tour de ceux dont le but poursuivi sans relâche est d’asphyxier et réduire au silence tout détracteur de cet islam de combat contre la République, porté, entre autres, par le CCIF qui dénonce l’islamophobie, ce mot inventé pour permettre aux aveugles de rester aveugles, comme l’écrit si bien Salman Rushdie. Cette extension à l’Etat de cette mise en procès devrait faire réfléchir, car sous ce signe, ce sont tous les citoyens qui pourraient demain se voir inquiétés à ce titre, comme l’explique Georges Bensoussan : Cette stratégie finit, en effet, par porter ses fruits. Sous la pression de la répétition des procès et des ennuis judiciaires, d’aucuns pourraient hésiter longuement avant de participer au débat public. Si ces intimidations peuvent ne pas jouer sur certains individus, elles agiront sur la majorité.
Mon amie Jo, présente au procès, réalisa hier, elle, avocate, qu’il n’y avait qu’un seul banc pour les accusés dans une salle d’audience, et que donc cette chambre qui avait jugé Bourbon de Rivarol, Soral, Dieudonné, faisait asseoir Bensoussan là où d’autres scélérats s’étaient assis. Elle nous rapporta que l’avocat de l’historien avait menacé : des procès comme ça, pour faire taire la parole, on va en voir fleurir des dizaines, la police de la pensée est en marche, et que Bensoussan, lui, l’homme élevé au lait de la culture française, avait évoqué pour la première fois de sa vie sa tentation de l’exil : On pleure, il est 1h30 du matin. Jugement mis en délibéré au 15 mars, conclut mon amie Jo.
Sarah Cattan
[1] Les Territoires perdus de la République, sous la direction de Georges Bensoussan, ouvrage collectif, Éditions Mille et une nuits, 2002. La France soumise, sous la direction de Georges Bensoussan, ouvrage collectif, Albin Michel, 2017.
[2] Rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah, responsable éditorial au Mémorial de la Shoah.
[3] Extrait d’une interview programmée prochainement sur France 3.
[4] Texte intitulé Les arabes ne visitent pas Auschwitz, Le Huffington Post, 5 octobre 2016.
PETIT MANUEL A USAGE DES NOUVEAUX MAQUIS.
1. Eviter l’affrontement frontal improductif.
2. Utiliser les méthodes de désinformations de l’adversaire.
3. Fabriquer des “leurres” pour le faire avancer en terrain découvert.
4. Développer le renseignement et l’analyse avant d’acter.
5. Mettre “l’occupant de l’espace intellectuel” en situation de contradiction par rapport avec la réalité.
6. Mettre en contradiction les défenseurs de “l’ennemi des valeurs républicaines” en situation de mensonge par rapport à l’opinion des citoyens.
7. Engager des actions ciblées pour que, progressivement, la PEUR CHANGE DE CAMP.
Sarah, le dôme de fer intellectuel n’existe pas!!!!
Bien à vous.
erratum: “par rapport à la réalité”
Difficile sans brouillon!
Le procureur et Jakubowicz sont soit de mauvaise foi soit des ignorants car “téter avec le lait de la mère” est une expression culturelle et non essentialiste, biologique ou je ne sais quoi d’autre de racial.
Quant à notre cher Georges Bensoussan, depuis le temps qu’il travail sur le statut des juifs en pays musulman, il sait très bien de quoi il parle. Et aujourd’hui personne ne peut nier que certain endroits de France, quartiers et villes, deviennent de plus en plus de véritables petits “pays musulmans”…
Bref, il semble que son formidable travail dérange de plus en plus les calomniateurs, menteurs professionnels autres autruches apeurées qui préfèrent garder la tête dans le sable…
C’est ce que j’allais dire, André : La déformation mensongère dans cette accusation est claire : “Téter avec le lait de leur mère” relève de l’éducation non pas d’un racisme.
La LICRA, SOS Racisme et le MRAP sont, ici, malhonnêtes (ils n’ont rien d’autre à faire, visiblement). Cette phrase exprime exactement l’éducation antisémite transmise par les parents à l’enfant.
Nacira Guenif. Comme je regrette de ne l’avoir pas davantage incriminée. son “juif mes excuses” : une amie qui parle parfaitement l’arabe me dit: “Je ne sais pas si je dois déplorer l’antisémitisme de cette femme, ou son ignorance crasse.
En arabe, on dit bien “ihoudi, hachak ” , “un Juif, sauf ton respect ” , comme on dit “lekhra hachak” , “la merde, sauf ton respect “.
Il n’y a rien à comprendre. C’est de l’antisémitisme culturel ancestral. Le fait que cela n’ait pas disparu du langage courant, prouve juste que cet antisémitisme banal, classique, culturel, assumé, n’a tout simplement pas disparu.
Mme G. a besoin de quelques cours de philosophie (et de langue arabe ) , au vu de sa non maîtrise des concepts qu’elle manipule.
Il n’y a aucune essentialisation abusive, lorsqu’on décrit le réel d’une langue.” Voilà, c’est dit, et bien dit, par ma “pote” prof de philo. et relisez le papier de Tribune sur la députée tunisienne avec son “juifs, dieu nous en préserve”
En fait “Juif” en arabe, se dit “yahud”. Pas “yehudi”. “Yehudi”, c’est “Juif” en hébreu.
” la sociologue Nacira Guénif qui vint nous expliquer que l’expression “espèce de Juif, mes excuses” souvent utilisée en arabe, était passée dans le langage courant et ne signifiait en rien la haine des juifs : C’est une expression figée qui fait partie du langage courant. “…
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Ben voyons, une expression méprisante et insultante envers les juifs dans un pays musulman “ne signifie en rien la haine des juifs”… et nous sommes censés gober ça ?
Au fait, que sont devenus les juifs dans les pays musulmans ? Georges Bensoussan nous le rappel en nous donnant la réponse, déplaisante, et c’est aussi ça qu’ils veulent lui faire payer. Eux qui, avec l’aide d’historiens idéologues comme Stora, veulent absolument faire croire à la légende de la “bonne entente judéo-musulmane”…
Il est vrai que dans leurs pays (et même en dehors…) les musulmans nous démontrent tous les jours qu’ils s’entendent très bien avec les non-musulmans !
“Ben voyons, une expression méprisante et insultante envers les juifs dans un pays musulman « ne signifie en rien la haine des juifs »… et nous sommes censés gober ça ?”
Même en dehors d’un pays musulman, une expression insultante et méprisante envers les Juifs implique de facto l’antisémitisme !
LES AUTRUCHES SONT ELLES VOLATILES?
André, les autruches dont vous parlez, non seulement se mettent la tête dans le sable, mais, quand elles se relèvent, sont gavées comme des oies à la propagande et censure passive:
.le martèlement des événements sportifs,
.les nouveaux temples de la consommation,
.la drogue des réseaux sociaux,
.l’abrutissement simpliste de l’instantané, de l’émotion.
La manipulation de masse est aussi le propre des “démocraties”, le nier serait une injure à l’historien qui devient toujours une des premières victimes de la régression culturelle et de la progression de l’obscurantisme.
Alors, à la question posée, la réponse est: OUI!
Martine Gozlan: “Il y aura heureusement l’intervention d’Yves Ternon, historien qui salue « Georges Bensoussan, le lanceur d’alerte », puis la lettre de soutien adressée d’Algérie par le grand écrivain Boualem Sansal, et lue par la présidente :
« Les propos reprochés ne sont en rien un acte d’islamophobie… (…) J’ai moi-même dénoncé cette culture de la haine inculquée dans les familles arabes à leurs enfants, haine contre le juif, le chrétien, l’homosexuel… »
Boualem Sansal ose ensuite écrire : « Dire que l’antisémitisme relève de la culture, c’est simplement répéter ce qui est écrit dans le Coran et enseigné à la mosquée ».
Suivront les plaidoiries des associations, aussi creuses que leurs accusations, puis celle, incisive et brillante, de Me Michel Laval, avocat de Georges Bensoussan. Le réquisitoire de la Procureure sera à l’image du procès, intégralement idéologique.
« Ce soir, Madame la présidente, concluera Georges Bensoussan, dans le silence de la nuit qui s’est abattue sur le Palais de justice, pour la première fois de ma vie j’ai eu la tentation de l’exil. »
LA NOUVELLE INQUISITION
Etre nourri au lait maternel a pour signifiant: avoir reçu quelque chose comme aliment ainsi par symbolisme l’éducation, la vision de l’autre voire la religion.
Faudra-t-il faire un autodafé des allégories de la République allaitant ses enfants?
Ainsi l’esquisse de Daumier qui représente une femme au corps que ne renierait pas la théorie du genre et qui donne le sein, symbole de l’acte d’enseignement mais aussi l’apprentissage des règles de la société et la fraternité par la représentation de signes du compagnonnage.
Que Georges Bensoussan se rassure, ses inquisiteurs s’attaqueront donc aussi à la république nourricière de la culture et de la laïcité qui les dérangent.
Il s’exilent eux-mêmes de la Nation telle que définie par E. Renan et que vous défendez avec courage et lucidité.
Ex enseignant d’histoire, je considère comme éhonté et insultant le procès qui vous est fait.
Bien vu votre rappel de l’allégorie de l’allaitement maternel concernant les valeurs républicaines. Celui-ci aurait eu toute sa place au procès !
Alain Finkielkraut vient d’annoncer sa démission du comité d’honneur de la Licra à la suite du procès intenté à Georges Bensoussan et pour lequel l’organisation antiraciste s’était constituée partie civile aux côtés des Islamistes du CCIF .
nous sommes dirigés que par des lâches qui ne pensent qu’au pouvoir,qui cherchent par tous les moyens à obtenir des voix, donner grassement des aides, voir maintenant un salaire universel pour assister encore plus une certaine catégorie de gens qui ne vivent que d’aides sur le dos des travailleurs des retraités, des artisans, des commerçants, de la drogue,on n’ose
pas dire combien il y a de personnes dans les prisons, toujours les mêmes. Silence radio pour récupérer les voix et au passage s’en graisser sur notre dos, c’est de la haute trahison, et cela suffit maintenant, tous complices, pour avoir le pouvoir et détruire la pays, se cacher la face par lâcheté, cela devient insupportable, et vous autres dirigeants attendez que de pauvres gens tuent et d’autres se fassent tuer personne ne pourra vous reprocher que vous êtes complices et responsables de ce qui va arriver……
Merci, Sarah, pour votre article, et félicitations aux commentateurs qui m’ont précédé.
Que peut-on en rajouter?
Peut-être, à ce stade, pourrait-on être tenté de se demander si l’excès de démocratie accordée aux islamo-gauchistes ne tue pas la démocratie élémentaire réclamée par les défenseurs de Georges Bensoussan.
En attendant des jours meilleurs, retenons les conseils donnés par le premier commentateur, josaphat.
Bonjour la lettre de Boualem Sansal est-elle accessible, dans son intégralité?
Pour attendre le verdict concernant Georges Bensoussan, de bonnes nouvelles … ” du front”. Voila ce que Mohamed Louizi vient de publier:
“Lycée Averroès : la justice me relaxe et condamne l’islamiste Amar Lasfar …
☆☆☆☆☆
C’est avec joie et beaucoup d’émotion que j’ai appris, il y a quelques minutes, la décision du Tribunal Correctionnel (TC) de Nanterre me concernant, dans le procès intenté par le frère musulman Amar Lasfar, président de l’UOIF, contre 6 parmi mes articles de l’année 2015, que j’ai écris pour soutenir mon ami Soufiane Zitouni et pour dénoncer l’instrumentalisation du lycée privé Averroès et d’une partie de la jeunesse française à des fins islamistes et communautaristes. Ce lycée étant toujours sous contrat d’association avec l’État et bénéficie de l’argent public !
Le TC de Nanterre n’a détecté aucun propos diffamatoire ou mensonger dans mes écrits. Alors que le Procureur de la République avait requis étrangement ma condamnation pour diffamation, les trois Juges n’ont pas suivi son avis. Ils m’ont relaxé. Plus encore, ils ont condamné Amar Lasfar de payer 5000 € d’amende. Une nette victoire !
Passé l’émotion, j’analyserai cet événement et vous en communiquerai mes conclusions. En attendant, un grand merci à la Justice Française qui a su entendre mes arguments. Un grand merci à mon avocat maître Richard Malka pour son professionnalisme, son audace et ses conseils. Un grand merci à mes témoins Fiammetta Venner et Rachid Sahri pour leur assistance et leur courage. Un grand merci à vous toutes et tous, mes chers ami.e.s, pour votre soutien moral et matériel. Ce n’est pas ma victoire, c’est la nôtre et nous en avons besoin pour poursuivre ce combat contre les ténèbres.
Un grand merci à toi cher Soufiane Zitouni, à Elodie Zamiara ! Ta dénonciation de l’islamisme m’a fait sortir du chemin que j’avais tracé depuis 2007, pour penser la réforme nécessaire de cet islam pris en otage par l’islamisme. Oui, cher Soufiane Zitouni, tu m’as fait dévier de mon chemin en me montrant une autre voie aussi efficace que nécessaire. Celle de mettre des noms sur des acteurs. Celle du concret, du factuel … car l’islamisme, ce ne sont pas que des idées mais des acteurs, des réseaux d’influence et des complaisances coupables aussi.
Un grand merci à mes amis, mes confidents : à toi cher Cid Lahouaichri, à toi cher Djebel Raouf, à toi cher Zak Complexus et à tous celles et ceux que j’ai oublié de citer, pour vos conseils, vos critiques et votre sincérité. Nous ne sommes certes pas d’accord sur bien des choses mais nous demeurons en phase sur l’essentiel. Permettez-moi de remercier, le mot est très faible, ma chère Yamina, ma femme et ma conscience. Ma victoire, notre victoire est la sienne aussi et celle de mes enfants.
Enfin, la condamnation d’Amar Lasfar est aussi une condamnation très symbolique de ses soutiens de la première heure. Depuis le mois de février 2015, je garde une photo pour ce jour, que le directeur du lycée Averroès, El Hassan Oufkir, avait publié sur son profil Facebook, regroupant les étranges soutiens des Frères musulmans de l’UOIF. Certains parmi eux se sont même déplacés le jour du procès, pour témoigner en faveur des Frères musulmans, comme les sociologues François Burgat et Raphaël Liogier. Chers messieurs, cette défaite est la vôtre aussi. Votre soutien au “jihad des tribunaux” dans une République Laïque, restera pour toujours dans l’Histoire et votre complaisance aussi à son égard.
Le combat contre l’islamisme continue. Cette victoire valide une étape dans l’honneur et ouvre le champs à d’autres belles victoires futures. Merci et à très bientôt !”
L’espérance est de mise concernant l’issue de l’odieux procès fait a Georges Bensoussan . Restons vigilants.
Pour résumer :
Il a dit “hachék yeoudi “?
Chehhhhhhh fi !
L’honnêteté et la qualité des travaux de Georges Bensoussan ne sont plus à prouver. Certes, l’expression est maladroite. Et alors ?
Voici une petite anecdote qui date de 2012, relative à l’assassinat de Myriam Monsonégo, Jonathan Sandler, Gabriel, et Aryeh par ce terroriste musulman, qui illustre le déni de l’antisémitisme islamique.
Au cours d’une discussion avec d’autres arabes, alors que je m’interrogeais sur le lien entre l’islam et ces assassinats lâches et cruels, une dame algérienne m’interrompa en disant :
Elle : » ce n’est pas l’islam ou yak, nous avec les juifs à Nédroma on vivait tous ensemble, très bien comme il faut… »
Moi : ah bon ?
Elle « Oui. A l’école, j’avais même beaucoup de camarades juifs »
Moi : »ah bon ! Vous souvenez vous des prénoms, des noms de vos camarades juifs ? »
Elle : »Euh »
(silence interminable)
Elle : »Nssit » (j’ai oublié)
Ses paroles raisonnèrent comme un coup de semonce ! Au Maghreb, le vivre ensemble est un anachronisme, l’islam une idéologie séparatiste. Point à la ligne. Même si certains musulmans ont bravé ces interdits par non-conformisme. Ce qui compte, c’est ce qui nous lie aujourd’hui en France, maintenant.