Il existe en France de nombreux amis d’Israël. Des parlementaires, des intellectuels et des journalistes, dont les opinions sincères, les prises de position n’ont pas un grand retentissement.
Les médias préfèrent rapporter des critiques sur le gouvernement Nétanyahou et surtout glorifier la version palestinienne.
Prenons l’exemple de la manifestation de solidarité devant l’ambassade d’Israël, le jour de la réunion de la Conférence internationale pour la Paix. A part les médias communautaires et israéliens, quelques informations laconiques sur les ondes des radios, aucun journal national n’a mentionné l’existence de ce courageux rassemblement, ni n’a cité un seul des nombreux discours.
Dans la France de 2017, on préfère ignorer la vérité sur le terrain, les massacres et le terrorisme. C’est la politique de l’autruche, de l’ordre ancien et des conférences internationales sans la présence des antagonistes.
Certes, 76 pays et organisations ont participé durant quelques heures à une réunion qui s’est achevée par un communiqué final et une photo d’adieu. En réalité, on n’a constaté que de l’embarras, du désarroi, et surtout une grande colère à la fois contre Nétanyahou et Trump.
Dans les discours de Jean-Marc Ayrault et de François Hollande rien de nouveau n’a été dit, rien d’original, rien de concret, rien d’opérationnel sinon le désir de réunir une nouvelle conférence à la fin de l’année. D’ici là, l’un et l’autre, n’auront que de la nostalgie, aucune influence.
On a eu tort d’accorder trop d’importance à cette Conférence et notamment en Israël. Elle ne fut que symbolique pour pouvoir dire adieu à Hollande et dire merci à Kerry et Obama de l’avoir soutenue.
L’essentiel, les Palestiniens n’ont pas obtenu gain de cause ni non plus de reconnaissance formelle. Ils sont bien déçus et ils le seront plus encore.
L’échec de la Conférence pour la paix coïncide avec l’avènement d’un nouvel ordre mondial (Elysée)
Une page est donc tournée dans la diplomatie mondiale. L’ordre ancien est gommé et enterré. Le 20 janvier 2017 commence un nouvel ordre mondial avec l’arrivée au pouvoir d’un nouveau leader.
Bien que rien ne soit prévisible, il est certain que la politique hypocrite et les résolutions unilatérales que nous avons connues ces dernières années ne seront plus à l’ordre du jour. La diplomatie de l’ouverture, de la franchise et des grands deals sera enfin mise à l’épreuve.
« La Conférence d’adieu à Hollande-Obama-Kerry », Le CAPE de Jérusalem
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