Israël : 6000 ouvriers chinois pour bâtir moins cher

Enlisé depuis des années dans une crise immobilière, l’État hébreu veut endiguer la pénurie de main d’œuvre dans le bâtiment.chantier

L’État hébreu va faire venir 6000 travailleurs chinois au cours du premier semestre pour endiguer la pénurie de main-d’œuvre qui contribue à perpétuer la crise immobilière dans laquelle le pays est enlisé depuis 2008. L’accord signé mercredi par les autorités des deux pays prévoit que 20.000 ouvriers chinois seront à terme autorisés à travailler en Israël.

Le ministre des Finances, Moshe Kahlon, espère que cet afflux va «dynamiser les efforts» visant à faire enfin baisser le coût des logements. Ceux-ci ont encore progressé de 8% l’an dernier, alors que le chef de file du parti centriste Koulanou s’était engagé à inverser la tendance durant la campagne électorale de 2015. Les prix de l’immobilier constituèrent, au cœur de l’été 2011, l’un des moteurs du mouvement de protestation «Occupy Rothschild».

L’embauche d’ouvriers chinois par les entreprises israéliennes est devenue presque impossible depuis que le pays a décidé, il y a quatre ans, de réglementer l’immigration de travailleurs. L’objectif était de lutter contre les pratiques illégales de certains intermédiaires qui, exigeant jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de dollars en échange d’un permis de travail, avaient conduit les États-Unis à menacer d’inscrire Israël sur la liste des États pratiquant la traite des êtres humains.

L’accueil de cette main-d’œuvre est depuis subordonné à la signature d’accords bilatéraux censés garantir leurs droits. Lors de discussions préliminaires, les autorités chinoises avaient invoqué des raisons de sécurité pour demander que leurs ressortissants ne soient pas employés dans les Territoires disputés .

Quelque 9500 travailleurs étrangers, principalement originaires d’Europe de l’Est, travaillent actuellement en Israël.

Source lefigaro

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