Donald Trump a fait savoir vendredi que “les choses seront différentes à l’ONU” après son arrivée à la Maison Blanche dans un mois, réagissant dans la foulée de l’adoption d’une résolution au Conseil de sécurité contre les “colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens.”
Un tweet lourd de sens
“Concernant l’ONU, les choses seront différentes après le 20 janvier”, a simplement tweeté le magnat de l’immobilier.
As to the U.N., things will be different after Jan. 20th.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 23 décembre 2016
Le texte exhorte Israël à “cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est”.
Réactions israéliennes
Israël a annoncé peu après l’adoption de la résolution – la première votée par le Conseil de sécurité en plus de trente-huit ans pour condamner la politique de colonisation israélienne – qu’il ne s’y conformerait pas et qu’il rappelait ses ambassadeurs en Nouvelle-Zélande et au Sénégal. La Malaisie et le Venezuela ne sont pas concernés par cette mesure, n’entretenant pas de relations diplomatiques avec Israël.
Ces quatre pays se sont impliqués après la volte-face du Caire qui avait proposé mercredi soir cette résolution rédigée par les Palestiniens et présentée au nom du groupe arabe à l’ONU. Mais l’Egypte avait demandé jeudi le report du vote initial, après une intervention du président élu américain auprès du président Abdel Fattah al-Sissi.
Une Jérusalem “capitale indivisible” d’Israël
Donald Trump, dont l’une des promesses de campagne est de reconnaître Jérusalem comme “capitale indivisible” d’Israël, avait très vite plaidé pour un veto américain dans une rare prise de position pour un président élu. Sa prise de position n’a pas été prise en compte à moins d’un mois de sa prise de fonction, qu’Israël attend avec de plus en plus d’impatience.
Le problème est qu’on ne voit pas bien le but de ces implantations à part faire condamner périodiquement Israël. Les arabo-musulmans de Judée-Samarie n’accepteront jamais d’être citoyens d’un État Juif (même si une partie d’entre eux ne seraient pas contre) et ils ne partiront pas non plus.