N’ayant aucune chance d’être accepté en raison de l’opposition violente de pays très antisémites (nombreux pays arabes) et antisionistes (Amérique du sud et Europe), Israël n’a toujours pas demandé son adhésion à la Francophonie.
En 2007, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait pris l’initiative de demander à des personnalités politiques de soutenir l’entrée d’Israël dans la francophonie. Plusieurs candidats à l’élection présidentielle française de 2007 l’avaient soutenue, dont François Bayrou, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, ou d’autres personnalités, comme Bernard Pivot. Israël a toutefois le statut de membre associé de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
A SAVOIR. Le sociologue Eliezer Ben Rafael distingue quatre types de francophonies en Israël. La francophonie d’Afrique du Nord, au sein de laquelle uniquement les couches aisées ont maintenu une certaine pratique du français, aux côtés de la pratique d’autres langues. Une francophonie d’élites venues de pays où le français jouait le rôle de marqueur social : cette francophonie a tendance à disparaître.
Il y a également la francophonie de certains Israéliens nés en Israël qui apprennent le français de manière instrumentale, pour atteindre des objectifs précis[réf. nécessaire]. Enfin il existe une nouvelle francophonie transnationale constituée des nouveaux immigrants français qui ont des caractéristiques sociologiques très particulières. Après un déclin de la francophonie en Israël, elle connait un certain renouveau, porté notamment par ce dernier groupe.
Selon RFI : “Deuxième jour ce dimanche 27 novembre pour le sommet de la Francophonie à Madagascar. Plusieurs annonces sont attendues dans la journée comme le nom du prochain pays hôte pour l’édition 2018 où encore les nouveaux admis à rejoindre à l’OIF. Cette année, il y a cinq candidats et leur sort semble déjà scellé”.
Avec l’envoyée spéciale à Antananarivo de RFI, Paulina Zidi : »Dès ce dimanche, la grande famille de la francophonie comptera quatre nouveaux membres. En effet, quatre candidatures ont été retenues lors la séance plénière de samedi. Si rien ne doit être officialisé avant les conclusions du sommet ce dimanche, les décisions ont déjà fuité.
La première délégation à avoir été fixée sur son sort est celle de l’Ontario, admise à l’OIF en tant que membre observateur. Une victoire que n’ont pas pu garder secrète bien longtemps les membres de la délégation canadienne qui dès la fin d’après-midi célébraient l’évènement sur les réseaux sociaux. Même résultat pour la Corée du Sud, l’Argentine et la Nouvelle-Calédonie, une candidature qui était soutenue par la France.
En revanche, concernant le dernier dossier, celui de l’Arabie saoudite, cette demande adhésion n’a pas été retenue car elle est incomplète. Elle est donc reportée au prochain sommet en 2018 et fera l’objet avant d’un examen par une commission de l’OIF ».
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