Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), une organisation paramilitaire iranienne, livre des armes aux Hezbollah au moyen de vols aériens commerciaux, accuse l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies.
Dans un courrier adressé mardi au Conseil de sécurité de l’Onu, Danny Danon affirme que Téhéran utilise des compagnies aériennes telles que Mahan Air, un transporteur déjà sanctionné par les Etats-Unis.
Ni la mission iranienne aux Nations unies ni Mahan Air n’étaient disponibles dans l’immédiat pour commenter ces accusations.
Selon Danny Danon, des officiers de la force d’élite Al Qods, une composante du CGRI, placent des armes et du matériel militaire dans des valises qui sont livrées au Hezbollah par des vols commerciaux en direction de Damas, en Syrie, et de Beyrouth ou au Liban par voie terrestre.
“Il est clair que l’Iran reste le premier fournisseur d’armes et de matériel au Hezbollah, en violation flagrante d’un grand nombre de résolutions des Nations unies”, écrit-il. “Le Conseil de sécurité doit condamner l’Iran et le Hezbollah pour la violation de ses résolutions.”
Dans ce courrier adressé aux 15 membres du Conseil de sécurité, et auquel Reuters a eu accès, Danny Danon n’apporte aucune preuve à l’appui de ses accusations.
Celles-ci pourraient toutefois alimenter le débat sur l’accord sur le programme nucléaire iranien conclu en juillet 2015 entre Téhéran, Washington et cinq autres capitales.
Cet accord a été vivement critiqué par le futur président américain Donald Trump et par certains responsables qu’il a nommés à des postes clés de la défense et de la sécurité. Ils jugent le texte insuffisant pour faire cesser le soutien que, disent-ils, l’Iran apporte au terrorisme.
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