Comment garder une place à la spiritualité dans un quotidien chargé et où tout s’accélère ? À l’occasion du Congrès national du Mouvement chrétien des cadres qui se tient à Paris, les 12 et 13 novembre, trois cadres et dirigeants témoignent.
Daniel Zerbib, juif, la cinquantaine, père de trois enfants, dirigeant d’une entreprise de transport
« Ma pratique religieuse est allée crescendo. Au départ, je ne faisais pas le shabbat : j’allais parfois à la synagogue le samedi, mais je m’y rendais en voiture, je répondais au téléphone… Et puis, au début des années 2000 j’ai perdu mes parents. J’ai eu alors envie de me rapprocher davantage de la religion, d’être davantage croyant, d’approfondir ma relation à Dieu. J’en éprouvais réellement le besoin.
Peu à peu, cela a eu une incidence dans ma vie professionnelle et personnelle : je ressentais une grande sérénité, un apaisement et j’accordais de plus en plus de temps à ma famille. J’ai alors commencé, en 2006, à vouloir respecter de plus en plus le shabbat. Et, dans cette optique, j’ai mis en place une organisation spéciale : j’ai embauché des salariés pour qu’ils puissent me remplacer le samedi, prévenu mes clients de l’impossibilité de me joindre ce jour ou lors des fêtes. J’essaie même, en vacances, de chercher un lieu proche d’une synagogue et où il sera possible de manger casher.
Le fait de respecter ces temps de prière m’a permis de devenir quelqu’un de moins matérialiste, d’être moins impulsif : je prends le temps maintenant de répondre aux gens. »
Jérôme Bétous, catholique, fondateur et directeur associé de la société CoPrime, cabinet en management de projets
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