Le Conseil de Paris désapprouve le vote de l’UNESCO : France Palestine en colère

Mercredi, le Conseil de Paris a adopté  un vœu, proposé par les élus Nathalie Kosciusko Morizet, Claude Goasguen et Delphine Burkli, désapprouvant l’adoption par l’UNESCO d’une résolution niant les liens historiques entre le peuple juif et Jérusalem. conseil-de-paris

L’Association France Palestine Solidarité (AFPS), en colère, qui ne supporte plus les écarts un tantinet trop pro-israelien de la Mairie de Paris, a dénoncé l’adoption du vœu par le Conseil de Paris.

« La Maire de Paris exprime officiellement sa désapprobation suite à l’adoption de cette résolution de l’UNESCO, qui tend à délégitimer la présence du peuple juif à Jérusalem », précise le texte adopté par le Groupe Socialiste, le Groupe UDI et par le Groupe Les Républicains. Les Verts et le Parti Communiste ont voté contre.

La réponse de l’Association France Palestine Solidarité  ne s’est pas fait attendre :

« Après le lamentable épisode de Tel-Aviv sur Seine où la mairie de Paris avait tenté de blanchir l’image d’Israël et d’en promouvoir le tourisme un an tout juste après les massacres de Gaza, après les amalgames scandaleux entre la campagne internationale BDS et l’antisémitisme, voilà que la mairie de Paris s’en prend aux décisions de l’Unesco, s’octroyant un rôle de censeur de cet organe des Nations Unies. Contestant les votes de la France, elle travestit délibérément le contenu de ces décisions et se fait avec complaisance la propagandiste d’une campagne directement orchestrée depuis le bureau du Premier ministre israélien pour transformer l’occupant en victime. L’AFPS dénonce cette pitoyable opération, dans laquelle Anne Hidalgo et une partie de son équipe ont pris le relais du projet de vœu défendu au départ par Nathalie Kosciusko-Morizet et Claude Goasguen. L’adoption du vœu finalement déposé témoigne d’une influence démesurée de la machine de propagande israélienne et s’apparente à un déni de réalité de la part d’élu-e-s qui ne peuvent pas ignorer les crimes et les provocations commis par l’occupation israélienne à Jérusalem » indique le communiqué.

En lisant ce communiqué on se retient pour ne pas crier :

 » J’hallucine !  » . Les votes scandaleux de l’ UNESCO dominée par les pays arabes qui veulent supprimer tout lien entre le peuple juif et Jérusalem seraient intouchables et non critiquables, alors qu’ils sont de la même teneur que ceux qui pourraient dénier  à la Chine un lien avec la Grande Muraille . Le Conseil Municipal de Paris a eu le courage de rattraper la lâcheté du Quai d’ Orsay se réfugiant dans l’abstention . Et France Palestine exprime sa colère . Il est vrai que ses membres, gauchistes, communistes, écologistes et anti Juifs , ne savaient plus jusqu’où ils pouvaient aller trop loin .

Il va falloir qu’ils reprennent le chemin de l’école et révisent les règles du débat démocratique.

Tribune juive avec Tel avivre

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2 Comments

  1. Le futur président des USA l’a dit!
    La France n’est plus la France.
    À quand « l’Humanité » en langue arabe?

    Les synagogues ne sont plus protégées par l’armée ni la police. Apparemment, ce gouvernement ne se soucie pas qu’un attentat touche notre communauté.

    Mais la protection céleste me suffit.

  2. Je vous transmets un texte de Maître Ramas-M :
    <Il convient donc de rétablir la vérité en la martelant: il n’y a aucune occupation de territoire par Israël, juste un aménagement du territoire de la zone C de Cisjordanie tel que prévu par les accords israélo palestiniens. Les territoires jordaniens occupés par Israël en 1967 ont cessé de l’être, lorsque la Jordanie a, unilatéralement, renoncé à la Cisjordanie, le 31 juillet 1988. Les prérogatives civiles administratives et sécuritaires sur les terres, ont, par la suite été réparties lors des accords d’Oslo.

    Rappelons également que la Palestine, reconnue comme Etat (non membre) le 29 novembre 2012, ne s’est vue affectée aucun territoire : elle ne saurait donc être occupée (en dépit des condamnations absurdes de la communauté internationale qui a conservé la jurisprudence prévalant lorsque le territoire était jordanien) : la situation juridique a changé lors du retrait du Royaume hachémite en 1988, puis lors des accords israélo palestiniens d’Oslo. La communauté internationale ne saurait donc créer un Etat palestinien sur un territoire sur lequel elle n’a aucune emprise.

    La France et la Belgique sont donc contraintes (pour essayer de sauver la face vis-à-vis des palestiniens), de répéter en boucle les mensonges internationaux concernant l’existence de « territoires occupés » (alors qu’il n’y en a pas) et d’invoquer les condamnations absurdes d’Israël pour « sa (soit disant) colonisation des territoires palestiniens» (alors qu’Israël ne transfère aucune population dans un territoire occupé). Gageons que la nouvelle présidence aux Etats-Unis permettra d’avancer sur la véritable nature de la zone C de Cisjordanie, à savoir « un bien sans maître dont la gestion et l’organisation ont été confiées par Arafat, Président de l’Olp, à l’Etat juif».

    Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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