Le 20 octobre dernier, le conseil municipal d’Ivry-sur-Seine votait un vœu appelant au boycott des produits issus des colonies israéliennes.
Un vote un an jour pour jour après son interdiction au Conseil d’état
Ce vœu, illégal en vertu d’un arrêt de la Cour de cassation qui interdit le boycott d’Israël, a été porté par Atef Rhouna, déjà connu pour ses positions virulentes et identitaires.
En effet, cet élu du groupe Convergence Citoyenne Ivryenne en charge de la petite enfance, s’était fait remarquer au lendemain des attentats de Paris, en tenant des propos qui avaient choqué lors du conseil municipal du 19 novembre 2015 : « Daech n’attaque pas nos valeurs, notre culture il attaque la France parce que la France l’attaque et participe à la mort de centaines de milliers de civils. »
Une tribune identitaire soutenue par le maire d’Ivry pour des raisons électoralistes ?
Si les propos de son adjoint choquent l’opposition de droite et même les socialistes, le maire communiste d’Ivry n’hésite pas à lui laisser généreusement la parole au conseil municipal.
” Nous sommes glacés depuis longtemps par ses postures permanentes, qui mettent en cause la République, la police, la justice, l’Etat […] Les débats sont complètement détournés de leur vocation, les sujets locaux sont expédies en un quart d’heure”,s’indigne Sandrine Bernard, conseillère municipale socialiste d’Ivry.
En effet, le groupe Convergence Citoyenne Ivryenne semble être très populaire dans les quartiers défavorisés. Selon ses détracteurs, le maire communiste en a besoin pour bétonner la majorité municipale, au risque que cette parole antirépublicaine sème de nouvelles graines de violence.
” On a droit à tous les faux débats idéologiques. Pour Atef Rhouna “la police a un permis de tuer”, “les musulmans sont opprimés et victimes”, ce qui occultent complètement la réalité que vivent nos concitoyens”, selon Sébastien Bouillaud, président du groupe d’opposition de la droite et du centre, l’Alternative pour Ivry.
De son côté, la communauté juive d’Ivry qui ne se sent pas menacée directement, ne souhaite pas couper les ponts avec la mairie, en dépit de tout. Pour autant, elle reste vigilante.
“Bien sûr, quand on sort de la synagogue le jour de shabbat, les militants pro palestiniens se mettent sur notre passage pour distribuer des tracts, mais bon… On n’a pas eu d’agressions physiques, nous sommes une communauté discrète. Je vais demander au maire, moi qui suis comme lui un enfant d’Ivry, à quoi sert ce type de soutien”, explique Harry Saada, président de la communauté juive d’Ivry.
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«les musulmans sont opprimés et victimes»… toujours à pleurnicher ces algériens islamisés nés en France. Qu’il aille vivre en Algérie avec les assassins du FLN et les assassins du FIS et il pourra ensuite comparer sa vie avec celle qu’il a en France ce guignol.