Un Hérouvillais de 24 ans a travaillé pendant un an dans un foyer de Caen, comme encadrant éducatif de nuit. Fiché S, il a été mis en examen après un séjour en Syrie. En l’apprenant, son employeur a mis fin au contrat, mais n’est pas sûr qu’il n’y ait pas d’autres fichés S parmi ses salariés.
Encadrant de nuit dans un foyer pour jeunes du Calvados, et fiché S !! Il s’agit d’un des deux frères originaires d’Hérouville-Saint-Clair, près de Caen, mis en examen en décembre 2015 après un séjour en Syrie. Jusqu’à cet été, il a travaillé comme encadrant de nuit dans un foyer de l’ACSEA, l’association calvadosienne pour la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence, à Caen.
Seul la nuit pour surveiller sept jeunes placés en foyer
Le jeune homme commence à travailler pour l’association ACSEA en juillet 2015, en tant qu’encadrant éducatif de nuit. Il est seul pour surveiller sept mineurs placés en foyer, par la justice ou la protection de l’enfance. N’ayant jamais été condamné, il a fourni un extrait de casier judiciaire vierge à son employeur. Reçu par deux personnes en entretien, il est recruté pour effectuer des remplacements en CDD.
Déjà fiché S et mis en examen après un séjour en Syrie
Le jeune homme se serait rendu en Syrie. Il est déjà fiché S, quand en décembre 2015, il est mis en examen, avec son frère âgé lui de 21 ans, pour association de malfaiteurs en vue de préparer un acte de terrorisme. L’association ne se doute de rien. Mais au mois d’août dernier, les deux frères sont interpellés chez eux, à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen. Ils n’auraient pas respecté leur contrôle judiciaire. Ils sont conduits à Paris, au pôle anti terroriste où le juge demande la révocation de leur contrôle. Mais ils sont finalement remis en liberté.
Il aurait contacté des jeunes en dehors de ses heures de travail
L’ACSEA indique qu’elle est tombée de nues en découvrant cet été l’affaire dans la presse. Elle a immédiatement mis fin au contrat. Et elle a été reçue le 21 octobre par le directeur de cabinet du préfet pour échanger sur la procédure de recrutement dans ses foyers. L’association a depuis appris que son ancien salarié avait contacté des jeunes en dehors de ses heures de travail. Et à ce jour, elle n’est pas être sûre à 100% qu’aucun de ses employés ne soit fiché S.
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