L’émissaire du Quai d’Orsay pour le Proche-Orient Pierre Vimont a rencontré lundi matin à Jérusalem le conseiller à la Sécurité nationale Yaakov Nagel. Il lui a présenté une nouvelle fois les détails de l’initiative diplomatique française et rappelé le souhait de Paris de convoquer une conférence internationale encore cette année.
Yaakov Nagel de son côté a rappelé la position immuable du gouvernement israélien qui est de relancer les pourparlers bilatéreaux et directs avec l’Autorité Palestinienne, soulignant que les conférences internationales ne feront que durcir les positions de l’Autorité Palestinienne et éloigner les chances d’un règlement. Il a également fait savoir à l’émissaire français qu’Israël ne participera pas à une telle conférence internationale qui serait une nouvelle occasion pour Mahmoud Abbas d’esquiver les concessions qu’il doit faire.
Yaakov Nagel a enfin espéré que la France ne favorisera pas un processus auquel le gouvernement israélien est catégoriquement opposé.
Quand, au nom de communes de France, comme celle d’Ivry ou de Bondy, ses élus prennent systématiquement le mouvement sioniste et Israël pour un punching-ball, parlent de territoires occupés en occultant les agressions arabes de 1967 et 73, qui ont abouti à cette annexion, la France ne peut jouer un rôle d’arbitre.
Si c’est pour monter au gibet, que Mahmoud Abas lise le sentence, que la France passe la corde au cou et que l’ONU ouvre la trappe, ce n’est pas la peine.
Si la France s’accommode de ses territoires occupés autour de ses grandes villes, grand bien lui fasse!
Et oui, non seulement Israël est un « petit pays de merde » mais en plus il vous emmerde messieurs du Quai d’Orsay.