A quelques semaines du 1er tour de la Primaire, Nicolas Sarkozy est – comme on pouvait hélas s’y attendre – la cible d’attaques outrancières, celles-ci donnant l’impression qu’un conglomérat de lobbies se délecte d’empêcher son retour à l’Elysée. Les attaques viennent de partout, journalistiques, politiques, judiciaires, médiatiques et même d’un ancien conseiller aux allures de général allemand. Propos déformés ou sortis de leur contexte, présomption d’innocence bafouée, documentaires sous forme de réquisitoires … rien est trop beau pour écorner son image. Mais bon, heureusement que Karine Le Marchand est là.
J’en ai assez ! J’en ai assez que les médias fassent et défassent les hommes politiques, au gré de leur préférence. J’en ai assez de ce pouvoir médiatique, qui exerce incontestablement une influence sur l’opinion publique.
SARKO est » has been » ?
Regardons la réalité en face. Ses meetings sont bondés et remplis de ferveur, ses livres sont des best-sellers ( » Tout pour la France » surclasse le dernier Harry Potter !), ses participations télévisuelles des cartons d’audience, et ses colloques sont régulièrement ponctués d’applaudissements d’approbation.
« Sarko » ne plaît plus ? Mais ouvrons les yeux une seconde. Même quand il demande de l’argent, il déclenche une mobilisation incroyable : au final, 11 millions d’euros recueillis en 2014 pour le « Sarkothon » destiné à sauver les finances de l’UMP. Quel homme politique pourrait se targuer aujourd’hui d’une telle influence ? Vous imaginez, Cambadelis, lancer une campagne de dons … pour au final à peine de quoi se payer un tube de Pento, et encore !
Nicolas Sarkozy, l’homme politique français du XXIème siècle.
Je n’ai pas peur de le dire, Nicolas Sarkozy est l’homme politique qui aura le plus marqué ma génération. Au-delà de ceux qui comme moi sont dans la jeune trentaine, beaucoup – même plus âgés – se sont réellement intéressés à la politique grâce à lui. Ministre de l’Intérieur en 2002, il se fait remarquer par une réactivité à toute épreuve, une énergie débordante, un franc parler qui a fait du bien, quasi libérateur. Finis les discours pompeux et policés, place à des mots qui parlent, qui réveillent, et tant pis s’ils dérangent. Il a modernisé à lui tout seul un système qui se faisait de plus en plus vieillissant, en mettant d’un côté la communication au service de son action (beaucoup s’en sont inspirés par la suite) et en valorisant de l’autre des profils nouveaux, bien loin des technocrates insipides que nous nous lassions de voir.
Une fois Président de la République, son mandat n’a certes pas été sans difficultés. Mais il a toujours eu à cœur de défendre les intérêts de la France. Alors que la crise économique et financière mondiale de 2008 menaçait de s’abattre sur la France, il a pris les décisions qui s’imposaient pour sauver nos banques et notre épargne. Mais cela, qui le dit ? Qui le met à son crédit ? Et sur la scène internationale, lui, n’a pas l’air ridicule aux côtés de ses homologues Obama, Poutine, Merkel et consorts, avec qui il parle avec la force de conviction qu’on lui connaît. Sous son ère, la voix de la France n’aura jamais été décrédibilisée.
Un homme politique hors-norme.
Retour en arrière en 1993, au moment de la prise d’otage à l’école Charcot de Neuilly-sur-Seine. Nicolas Sarkozy monte en première ligne pour aller discuter avec ce preneur d’otage détraqué et négocier la libération des enfants. Vous imaginez François Hollande, la « fraise des bois », aller négocier quoi que ce soit ? Nicolas Sarkozy s’est alors mouillé comme jamais un homme politique ne se sera mouillé. Mesurait-il vraiment les risques encourus pour sa vie ? Peu importe, il est des rares dont le courage est bien largement supérieur à la moyenne.
Les grands hommes ne sont pas des hommes « normaux ».
Alors bien sûr, Nicolas Sarkozy a une personnalité qui ne laisse personne indifférent : il dérange, il plaît, il crispe, il passionne. Je considère que celui ou celle qui ambitionne de présider aux destinées de la France se doit d’avoir ce petit supplément d’âme, cette petite étincelle qui le distingue de tous ceux qui font de la « normalité » un fonds de commerce électoraliste. Pour un résultat au final tellement médiocre.
J’ai toujours préféré le tempérament au consensus, le café à la tisane.
Au foot, Zlatan Ibrahimovic est une personnalité hors-norme. Si souvent ovationné, parfois décrié, son aura sur le terrain suffit à faire gagner l’équipe. L’été dernier, il quitte le PSG, et l’équipe devient banale, sans grand relief, en manque de repères. En 2012, Nicolas Sarkozy se retire de la politique et l’UMP est au bord de l’implosion. En septembre 2014, son retour sonne la fin de la récréation, l’ordre est rétabli et l’enthousiasme repart de plus belle. N’est-ce pas cela la marque du leadership des grands hommes ?
Un bilan « oublié ».
Au bout du compte, beaucoup de Français se sont laissés berner par une image, une attitude, un mot, qui leur a déplu, se focalisant ainsi davantage sur des considérations superficielles que réellement profondes. Pourtant, on a la mémoire courte quand il s’agit de rappeler toutes les mesures entreprises durant son quinquennat, allant dans le bon sens : le bouclier fiscal, les heures supplémentaires défiscalisées, l’autonomie des universités, le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, le report de l’âge à la retraite à 62 ans, la refonte de la carte judicaire, l’instauration des peines planchers, la continuité des services publics dans les transports, en cas de grève (…). Chacun devrait s’en souvenir.
Un bon joueur, dans un collectif à soigner.
La question de son entourage lui a été aussi souvent reprochée. Pas de langue de bois. Nicolas Sarkozy n’aura pas été des plus inspirés, en prêtant l’oreille à Patrick Buisson, dont les idées se révélèrent aussi sulfureuses que les pratiques. De même, l’omniprésence d’un Bernard Henri-Levy – au moment d’engager la guerre en Libye – aura été perçue par beaucoup comme une grande incompréhension, si ce n’est une aberration.
Le temps faisant son œuvre, gageons que son retour d’expérience lui permettra de s’appuyer sur des talents plus jeunes, plus légitimes et plus rassembleurs !
Jamais, en France, un Président n’aura été réélu, après avoir perdu. Entre-temps, il se passe bien des choses dans la tête d’un Président déchu : l’homme change, s’adonne à l’introspection, se remet en question, reconnaît ses erreurs, il se bonifie… Qui peut prétendre que le Sarkozy de 2016 ou 2017 sera le même que celui de 2007 ou de 2012 ? Le temps politique est aujourd’hui si court que nul ne peut endosser dans l’immédiat les habits présidentiels. Lui, est plus que jamais prêt !
Cette Primaire, il la gagnera, mais grâce à des relais d’opinion combatifs et des électeurs enclins à l’évaluer à sa juste valeur, à l’aune de son courage, de son audace, de sa maturité d’homme d’Etat
Anthony Dodeman
Source : http://m.huffingtonpost.fr/anthony-dodeman/comment-aider-nicolas-sarkozy-a-zlataner-la-primaire/
Je suis heureux de lire qu’il reste quelques fidèles de M. Sarkozy
à Neuilly. Entre le meeting de M. Fillon, le dynamisme de ses distributeurs de tracts et la prochaine signature de son livre: VAINCRE LE TOTALITARISME ISLAMIQUE (sic), je n’osais plus sortir pour acheter ma baguette et faire nettoyer mon béret.
Les jeunes peuvent encore servir, même sans la grande expérience de M. Juppé.
Attaques contre Sarkozy, dit Dodeman, « même d’un ancien conseiller aux allures de général allemand ».
Il s’agit sans doute de Patrick Buisson.
Or, le fait même d’avoir employé cet énergumène, avéré in fine (mais qui sauf Sarkozy l’ignorait ?) indigne de confiance, comme proche conseiller pendant de longues années, est un réquisitoire contre Sarkozy.
Cela rappelle la confiance faite par NS à son ex-épouse Cécilia ; il est sans doute défaillant dans ses choix de proches. Or, c’est essentiel pour celui qui se trouve en haut de la pyramide.
A la question « SARKO est ‘’has been’’ ? » la réponse est OUI depuis 2012.
Le dénommé Dodeman parie sur un cheval perdant ; encore un premier de la classe qui compte vivre une vie entière à nos crochets de contribuables.
« Jamais, en France, un Président n’aura été réélu, après avoir perdu », dit-il. Effectivement. Et cela n’arrivera pas. La primaire de droite est pliée.
Dodeman a intérêt à coloniser la fourrure d’un autre chien s’il espère grimper jusqu’à la tête. .
Les grands hommes ne sont pas des hommes normaux. Le général de Gaulle en son temps (et surtout jusqu’en 1942) avait davantage de détracteurs que de sympathisants. Que les journaleux français à la botte du gouvernement socialiste s’accrochent à leur niche fiscale, on peut le comprendre. De même, on peut comprendre que la magistrature laxiste cède aux poisons du droitdelhommisme, de la repentance, de la démission et de la lâcheté. Certes, l’époque actuelle n’est pas (encore) comparable à celle du Général, mais chaque époque forge ses grands hommes (femmes). Il y a quelque chose d’indécent et de malsain à voir ce déferlement de haine envers l’ancien président. La bêtise et l’ignorance peuvent momentanément l’emporter sur des valeurs bourgeoises comme la démocratie et la majorité. Méfiance et combattivité, nous ne sommes pas au bout de nos peines !
Ce monsieur Dodeman oublie – volontairement? – dans le bilan des années Sarkozy le massacre programmé et réussi de l’Hôpital Public. Les acteurs médicaux de la Santé dont je fais partie ne l’oublient pas. J’avais voté pour lui en 2005. Plus jamais ça. Et je ne suis pas le seul.
Je n’ai que 40 ans et je suis déjà écoeuré de la politique et des médias qui les entourent. On en arrive à la manipulation des masses avec les instincts les plus bas : la peur, l’agressivité , l’hypocrisie sous des pseudo messages de vérité ( realpolitik). Et je pense que Sarko et Hollande sont les champions toutes catégories. De même que ces journalistes qui pour leurs petits egos ridicules ( bye bye les grands journalistes et l’intelligence ) lancent des livres desquels on ne retient que quelques vulgaires petites phrases assassines. Car ils ont bien compris que dans la société du spectacle moribond , nos mémoires sont très limitées. Mais bon je crois que ce n’est pas prêt de s’améliorer vu la politique Américaine qui est sûrement en avance ( si le mot convient) sur la politique Française .