Chaque tentative de rapprochement, de dialogue, entérinée par des palestiniens ne leur procure que des déboires : c’est la conception de la paix made in Palestine.
Deux histoires qui ont eu lieu cette semaine interpellent violemment sur la réelle volonté de paix des palestiniens qui ne font que se plaindre de l’attitude belliqueuse d’Israël.
Oded Revivi, le maire d’Efrat, située au sud de Jérusalem, entre Bethléem et Hébron, a invité des Palestiniens à célébrer chez lui Souccoth, en présence d’une trentaine d’israéliens de la localité. Et comme des liens existaient déjà avec la communauté palestinienne voisine, des gens sont venus, dans un esprit manifeste de paix, en tous cas de dialogue, et une volonté de ne plus se regarder au travers du viseur d’une arme était présente chez tous les participants.
Oui mais, quatre des palestiniens qui ont fait ce geste de paix ont eu une bien mauvaise surprise. Au nom de « la loi palestinienne qui proscrit toute normalisation avec les colonies », ils ont tout simplement été arrêtés à leur retour. Pourquoi ces quatre-là sur les 30 personnes qui se sont déplacées? Mystère absolu.
Donc on hurle à cor et à cri que ce sont les israéliens qui ne veulent pas faire la paix et on jette en prison ceux qui osent. Bravo Abou Mazen! C’est bien connu, c’est comme ça qu’on fait avancer le schmilblic!
Seconde histoire tout aussi grotesque, le journal populaire palestinien al-Qods a interviewé le ministre israélien de la Défense Lieberman et cela doit être publié lundi 24.
Oui, mais l’entrevue a déchaîné la colère des Palestiniens sur les médias sociaux, en particulier les partisans des groupes terroristes du Hamas et le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP).
Et voici une des perles lâchées sur twitter : « Le conflit avec l’ennemi est non seulement une question de pouvoir, mais aussi d’idéologie et de culture. Par conséquent, tout type de normalisation avec Israël doit être interdit ».
Ça y est tout est dit : pas de paix à l’horizon, et haro sur les malheureux palestiniens qui auraient le fol espoir de débloquer la situation. Ce qui les attend, c’est l’opprobre, la prison et peut-être pire. Nul n’ignore le sort réservé par ces sauvages du Hamas aux « traîtres » et aux « collaborateurs ». La paix n’est pas encore pour demain. Elle est hors d’atteinte tant que les palestiniens ne se seront pas libérés du joug qui les maintient en état de pauvreté et de conflit, le joug de leurs dirigeants.
Line Tubiana
Oui, padbol, comme on dit chez nous.