Jérusalem victime d’un révisionnisme historique ?

L’Unesco nie l’historicité juive des lieux saints de Jérusalem. L’avocat Gilles-William Goldandel ne sait pas s’il faut en rire ou en pleurer.second_temple

Après le nouveau vote d’une commission du Conseil exécutif de l’Unesco niant tout lien entre Jérusalem et le peuple juif, on ne sait pas très bien s’il vaut mieux en rire ou en pleurer. Il est nécessaire, avant que de choisir la moins mauvaise branche de l’alternative, de rappeler les faits, qui sont, après tout, peu connus du public français.

Au mois de mai dernier, l’Unesco avait déjà adopté un texte controversé dans lequel l’historicité juive des lieux saints du judaïsme en Judée étaient purement et simplement niée. Le linguiste avait déjà le droit d’être déboussolé. C’est ainsi que le mur des Lamentations, dont tous les archéologues admettent qu’il fait partie du grand temple édifié par Hérode 100 ans avant J.-C., était rebaptisé Al Burak, appellation arabo-islamique, alors même que l’islam est apparu 600 ans après la naissance du Messie des chrétiens… Pour faire bonne mesure, le texte adopté prétendait même que les Juifs perfides avaient fabriqué de toutes pièces un cimetière imaginaire pour empêcher les revendications des musulmans…

La France, fille aînée bien ingrate de l’Église, avait cru devoir apporter sa voix à l’étrange motion. À la suite du tollé intervenu, l’Unesco décida de revoir sa copie en octobre et le président Hollande, gêné et alléguant une faute d’inattention regrettable, promit de réviser la position française.

Ce qui est arrivé hier est tout à fait exceptionnel

Las, le 13 octobre, la commission, sur l’initiative des États islamiques et des Palestiniens, a repris l’essentiel du texte précité, se contentant d’en gommer quelques aspérités et renonçant à ses allégations sur le faux cimetière imaginaire. Certains pays qui avaient apporté leur voix à la première résolution se sont réfugiés dans une plus confortable abstention. C’est le cas de la France. D’autres ont décidé de faire front contre le révisionnisme historique : c’est le cas notamment des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne.

 

 

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Source lepoint

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3 Comments

  1. L’Unesco n’est que le porte parole des élites qui conservent un poster de Y-A dans leur « bed room », garantie d’une pensée bien pensante et conforme à leur vision des droits de l’homme, concept qui est inscrit par l’URSS dans les accords de Stockholm dans les années 1970.Quel désastre pour la réalité historique et culturelle toujours niée par les négationnistes socialistes et ceux qui se rachètent à tort une conscience de tout bord. Ils seront dévorés par les fous de « dieu ».

  2. Le « Messie des Chrétiens » ? Qu’Est-ce au juste ? Si l’avocat Gilles William Goldandel et la plupart des Juifs ne reconnaissent pas leur Messie en Jésus de Nazareth, dont l’identité et la mission, ont été révélés prophétiquement par Isaïe dans le chapitre 53 du prophète, alors je conseille vivement à Gilles William Goldandel et aux Juifs de… PLEURER ! Et de comprendre que d’autres peuvent aussi avoir toutes les raisons de nier leur histoire…

  3. On peut interpréter différemment » 10. il verra une descendance », nombre fois falsifié suivant les dogmes. Dire « aux juifs de pleurer » est une condamnation indécente pas une réflexion théologique.

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