Avant-hier, jeudi 22 septembre, Karim Akouche, poète, romancier et dramaturge, originaire de Kabylie, installé au Québec depuis 2008 et Mélanie Loisel, Québécoise originaire du Fermont dans le Grand Nord Québécois , auteure, journaliste, conseillère en communication et en relations internationales ont été les invités de Jean-Charles Banoun, présentateur du Journal du Soir sur la chaîne israélienne d’information en continu i24news.
Divers sujets d’actualité ont été abordés lors de cette rencontre en rapport avec la religion, l’opinion publique vis à vis d’Israël, le conflit en Syrie et bien d’autres points variés.
Sur la question de la religion et de la place démesurée qu’occupe cette dernière dans différentes sociétés, en l’occurrence l’islam, Karim Akouche a confirmé le retour saillant du religieux dû « au dessèchement du monde créé, en partie, par un capitalisme sauvage. Un consumérisme effréné. Et, de l’autre côté, il y a cette quête des valeurs spirituelles…. Les gens se cherchent une identité. L’islamisme a trouvé ce terrain vierge. Alors, il est entrain de le combler » a fait valoir Karim Akouche.
Il a affirmé que “l’islamisme est un projet globalisant et totalisant qui ne reconnait pas les lois de la démocratie ni les lois des hommes, car pour les islamistes ce sont les lois d’Allah qui doivent primer”. Il a précisé aussi que l’intention première de l’islamisme c’est d’occuper le terrain pour s’imposer comme mode de vie et pour dominer les sociétés.
L’islamisme veut soumettre le monde en appliquant la charia et en répandant la violence et l’horreur partout où il passe. “J’ai vécu la guerre civile, durant les années 90, en Algérie où mon cousin, des poètes, des écrivains, des médecins…ont été assassinés. Il y a eu, au moins, 200 000 morts, à cause de l’islamisme…L’occident est en dérive infernale puisque il s’engouffre dans la transe des religieux. Ces derniers sont, en quelques sortes, des néofascistes que la bien-pensante occidentale fait passer pour de bons gens…Faire passer le mal pour du bien c’est très dangereux » , a ajouté Karim Akouche.
Toujours selon lui, l’islamisme n’est pas assez combattu et cela se traduit principalement par le recul de la laïcité dans les sociétés occidentales. Même l’élite française, qui défendait à un moment donné la laïcité, a tourné le dos à ce projet humain et humaniste. La laïcité, c’est défendre les valeurs universelles, défendre l’égalité des croyants, mais ce n’est jamais une exclusion des croyants. Malheureusement, certaines gens parlent d’une laïcité ouverte, d’une laïcité multiculturelle, etc. Ces idées relèvent du baratin, tout simplement. L’auteur du roman d’ « Allah au pays des enfants perdus » définit la laïcité comme “une vertu humaine qu’il faut défendre et faire promener un peu partout dans le monde. C’est une sorte de digue qui va nous protéger de l’islamisme et de tous les autres fanatismes.”
Karim Akouche a mis en avant les multiples insultes et menaces de mort qu’il a reçues sur le web suite à cette visite de l’État hébreu. Face à toutes ces menaces, K. Akouche a réaffirmé sa détermination à poursuivre son combat pour la justice et la démocratie, pour l’amour et la paix, surtout pour la liberté et a encore proclamé que rien ni personne ne le ferait taire.
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