4P-Pharma, filiale de la société israélienne de recherche préclinique Pharmaseed et représentée en France par sa CEO Revital Rattenbach, a signé un accord de licence exclusif avec Aquitaine Science Transfert, pour le développement d’un traitement ciblant le cancer du pancréas, le cancer du sein triple négatif * et un cancer du côlon.
La molécule a été développée et brevetée par les chercheurs du laboratoire de l’Angiogénèse et du Microenvironnement des Cancers (LAMC – Université de Bordeaux / Inserm). Cette signature concrétise le processus de transfert de technologies gérée par Inserm Transfert et la SATT Aquitaine. Le financement du projet se monte à 375 k € sur une période de 3 ans.
Le Dr Revital Rattenbach est titulaire d’un doctorat en biologie du vieillissement de l’Université Paris Descartes, d’un MBA de l’IAE de Paris et a participé à HEC Challenge + School of Management. Elle a à la fois une expérience de recherche en biologie cellulaire de développement et une expérience de gestion de projet. Elle a été coordinateur du développement de la recherche et de la technologie d’un projet européen FP7 Consortium majeur, qui a impliqué 15 équipes de recherche et cliniques de centres universitaires reconnus en biotech, et de grandes entreprises pharmaceutiques, pour développer de nouvelles stratégies en médecine régénérative. Elle a été cofondatrice et PDG de AdSTEM, une spin off française, spécialisée dans les modèles animaux et technologie des cellules souches, de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris, France). Elle a souvent participé aux conférences organisées par Israël Science Info sur le thème « Femmes et science ».
Andreas Bikfalvi, Directeur du Laboratoire LAMC précise : « Notre laboratoire est spécialisé dans le domaine de l’angiogenèse et du micro-environnement tumoral. Les thématiques abordées incluent la compréhension du développement des gliomes, de l’invasion tumorale et la formation des métastases dans le cadre du cancer du rein, la maturation des protéines avec les pro-convertases. Une partie du laboratoire a développé des approches de biophysique en relation avec l’imagerie moléculaire in vivo. Notre laboratoire possède une infrastructure très performante avec tous les équipements nécessaires pour l’analyse moléculaire, l’imagerie cellulaire et imagerie in vivo. Par ailleurs, une forte interaction avec la modélisation mathématique est maintenant intégrée dans le projet de l’unité. De plus, le laboratoire possède de nombreuses connections avec des centres hospitaliers locaux et européens afin de se rapprocher au plus près des problématiques cliniques liées à la guérison des patients. »
Traduction/adaptation Esther Amar, fondatrice d’Israël Science Info
* Le cancer du sein triple négatif a été ainsi nommé parce que les résultats d’analyses des cellules cancéreuses sont négatifs pour 3 choses différentes : 2 récepteurs hormonaux (récepteurs d’oestrogènes (ER) ; récepteurs de progestérone (PR)) et surexpression de la HER2
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