Incapable de connaitre les raisons de l’explosion de sa fusée début septembre, l’entreprise SpaceX, par la voix de son patron Elon Musk, a demandé l’aide au public pour lui fournir des enregistrements.
L’entreprise américaine d’astronautique et de vol spatial SpaceX, ne comprend toujours pas pourquoi son lanceur Falcon 9 avait explosé peu avant un essai statique de mise à feu des lanceurs le 1er septembre dernier. Face à ce sérieux revers, Elon Musk le fondateur et patron de l’entreprise, a décidé de faire appel au public afin de leur fournir des enregistrements de l’accident.
SpaceX demande l’aide du public pour résoudre le mystère
C’est via le réseau de microblogging Twitter que l’entreprise californienne d’astronautique a lancé un appel au public : « « Si vous possédez un enregistrement, des photos ou des vidéos de notre anomalie la semaine dernière, nous vous demandons, s’il-vous-plait, de les envoyer à report@spacex.com car de tels éléments pourraient être utiles à l’enquête ».
Un message qui fait suite à celui envoyé par Elon Musk lui-même demandant « L’aide et les conseils de la Nasa, de la FAA (autorité de l’aviation civile) et de l’AFPAA (US Air Force) et d’autres seraient les plus appréciés. S’il-vous-plaît, envoyez tout enregistrement de l’explosion à report@spacex.com ».
Une enquête particulièrement difficile
Selon le fondateur et CEO de SpaceX, l’enquête permettant d’expliquer les raisons de l’explosion du lanceur est particulièrement corsée : « Nous poursuivons l’enquête sur l’embrasement de Falcon 9 qui s’avère être la défaillance la plus problématique et complexe à laquelle la société ait eu à faire face depuis 14 ans ».
L’explosion avait eu lieu au niveau du dernier étage du lanceur Falcon 9 durant la phase de remplissage des réservoirs alors qu’un essai statique de mise à feu des moteurs était prévu 8 minutes plus tard. Le lancement de la fusée emportant un satellite israélien de télécommunications particulièrement couteux était préparé deux jours plus tard. L’explosion s’était suivie d’un gigantesque embrasement qui a détruit le lanceur ainsi que le satellite Amos 6 d’une valeur de 200 millions de dollars. Le pas de tir de Cap Canaveral a subit, lui-aussi de grosses dégradations qui devraient demander de longs mois de réparations.
L’entreprise américaine dont le carnet de commande de lancement de satellites est particulièrement chargé se veut rassurante. La société d’astronautique dispose en effet de deux autres pas de tirs à sa disposition.
Chi lo sa ?