L’ambassadeur d’Israël en Suisse Yaakov Keidar a annulé sa participation à un congrès organisé par des ennemis d’Israël de l’intérieur, notamment le New Israel Fund et le quotidien Haaretz. 
Ce colloque doit se tenir le 18 septembre sur le thème de la ‘défense de la démocratie israélienne’.
Lors de ce colloque l’ambassadeur devait participer à une table ronde sur le thème « La démocratie israélienne est-elle en danger? » (sic). Il devait être entouré de personnes au sionisme à toute épreuve (!!): Talia Sasson, présidente du NIF, Carmi Gilon, homme de gauche et ancien directeur du Shin Bet et Amos Shoken, éditeur du quotidien Haaretz. Après avoir confirmé sa présence dans un premier temps, Yaakov Keidar a finalement annulé sa participation. Emmanuel Nahshon, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a expliqué que la décision de l’ambassadeur a été prise de son propre fait après l’annonce du titre provocateur de ce panel.
Il est symptomatique pour ces personnes ou organisations gauchistes de se rendre à l’étranger pour organiser des colloques destinés à salir l’image de leur pays. En juin 2015, c’était l’organisation Shovrim Shetika qui avait organisé un colloque et une série de conférences à Zurich afin de traîner Tsahal dans la boue.
Le ton très polémique de ce billet peut surprendre de la part de TJ qui offre des articles raisonnés. C’est une reprise de LPL Info, peu connu pour sa modération.
Il est toujours regrettable que des citoyens participent à des activités de nature à nuire aux intérêts diplomatiques de leur pays, mais il s’agit d’Israël qui pratique une robuste démocratie de nombreux partis, non une apparence de bipartisme où toute critique du chef, Sarkozy ou Hollande, est traité comme une trahison. Le titre de LPL, « ennemis de l’intérieur », n’est pas une nouveauté mais il ne sert pas les intérêts d’Israël.
Vous pouvez vérifier, sur le site officiel de l’ambassade d’Israël en Suisse, que YAAKOV KEIDAR (appelé Jacob pour faire plus Bernois) est un diplomate d’expérience. Sa décision semble raisonnable, après les curieuses déclarations anti-gouvernementales du précédent ambassadeur Yigal Caspi.
De façon générale, la Suisse, victime économique de la spéculation contre l’euro et du diktat américain de la levée du secret bancaire, souhaite des relations harmonieuses avec l’Iran et tout éclat public avec Israël doit être évité. Il est également souhaitable qu’Israël comprenne mieux que la Suisse est une démocratie est que les trop fréquentes activités anti-Israëliennes de groupes privés ne regardent pas la Confédération.
Je propose deux sujets, Bl’ritanniques, d’indignation aux lecteurs de TJ:
— La mini-série de 2011 THE PROMISE, diffusée hier soir par CINE+CLUB, qui est une falsification historique de la naissance (1945-1948) d’Israël et un cri de haine interminable et soporifique contre l’Israël moderne. Cette mini-saleté, produite par les intellectuels de Channel 4 et soutenue par Canal plus, recueille, sur Amazon.co.UK, 162 avis favorables contre 20 avis défavorables. Cela me semble plus dangereux que l’activité politique d’HAARETZ.
— Dans son édition du 24 Août 2016, THE DAILY TELEGRAPH, quotidien habituellement favorable, politiquement et économiquement, à Israël, tire prétexte de documents diplomatiques
« récemment déclassifiés », pour rappeler qu’Israël avait vendu des armes à la dictature Argentine, avant et pendant les combats des Falklands. Ce n’est pas un secret. Ce qui est abusif, c’est de s’étendre sur les pertes britanniques dues à ces armes et sur les « horrific burns » d’un marin britannique (page 4). Cet article était-il nécessaire?
Les gauchistes israéliens soignent aussi leur carrière et espèrent ainsi se faire mieux connaître en Europe pour vendre leur camelote et peut-être même recevoir des « prix » sonnants et trébuchants comme leur héraut Shlomo Sand…