Manuel Valls a répondu, lundi 5 septembre, au New York Times, qui a publié récemment des témoignages de femmes musulmanes européennes faisant état de discriminations. Selon le premier ministre, cet article donne « une image fausse » de la France où « les femmes sont libres ».
« Je tenais à répondre à l’article “Regards changés et langues déliées”, paru dans les colonnes du “New York Times” le 2 septembre, et qui donne une image insupportable, car fausse, de la France, pays des Lumières et pays des libertés », précise le Manuel Valls dans une tribune publiée sur le site du Huffington Post.
« Les témoignages se succèdent, décrivant une France où “la lune jaune” cousue sur les vêtements des musulmans serait la prochaine étape comme il y eut une étoile jaune pour désigner les juifs sous l’occupation nazie. Une France où les musulmans seraient “moins bien considérés que des chiens”. Une France avec un régime d’apartheid forçant les musulmans à quitter leur pays pour faire des études, trouver un emploi, faire carrière. »
Selon Manuel Valls, la France entretient, au contraire, « des liens très forts avec l’islam », du fait de « son histoire, sa géographie, ouverte sur le bassin méditerranéen et le continent africain » et de « son immigration ».
« Elle s’enorgueillit que l’islam soit la deuxième religion du pays. Des millions de citoyens de confession ou de culture musulmane vivent en respectant parfaitement leurs devoirs, et en jouissant pleinement de leurs droits. »
En rien « une enquête de terrain »
« Ce que je conteste avec la plus grande vigueur, c’est que la journaliste donne la parole à des femmes de confession musulmane en prétendant que leur voix serait étouffée, et ce, pour dresser le portrait d’une France qui les oppresserait, regrette-t-il. Par ailleurs, elle n’explique pas ce que sont les principes républicains : liberté, égalité, fraternité, et la laïcité à la française. »
M. Valls, qui estime que le travail de la journaliste du quotidien américain ne constitue en rien « une enquête de terrain », affirme que « la plupart » de ces témoignages ont été obtenus lors du « camp d’été décolonial ». Le 25 août, un séminaire de formation à l’antiracisme réservé aux victimes du « racisme d’Etat » s’ouvrait à Reims, provoquant l’ire de nombreux politiques. Ce rendez-vous n’était accessible qu’aux personnes victimes de « racisme structurel », excluant de facto les Blancs.
L’arroseur arrosé.
N’est-ce pas Manuel Valls qui le premier a parlé d’apartheid en France ?…
Valls ferait bien de descendre de son nuage. La lumière et les libertés c’était la France des philosophes du 18e siècle. Aujourd’hui nous sommes dans la pensée unique, la bienpensance, la repentance et le padamalganisme diffusés sournoisement par la plupart des media. Aujourd’hui on n’étudie plus l’histoire, ni la morale, l’instruction civique et encore moins la philosophie. L’obscurantisme et l’ignorance règnent dans de vastes zones et gangrènent petit à petit les esprits les plus vulnérables. La démission des institutions, de l’Etat, des parents forme un limon fertile où se répand le poison.
Voilà Julius vous l’avez dit et fort bien dit. « Un limon fertile où se répand le poison ».